Hugue Asselin et René Audet ont participé au baladodiffusion Voix libres de la revue l’Esprit libre

Hugue Asselin, membre et coordonateur du Centr’ERE, ainsi que René Audet, chercheur associé du Centr’ERE, étaient invités au balado Voix libres pour discuter de la surresponsabilisation citoyenne dans la lutte contre les changements climatiques.

“Qui peut/doit sauver la planète ? Le discours sur la décroissance qui se généralise. Les pratiques éthiques, écologiques et responsables se multiplient. Chacun adapte sa façon de vivre et modifie ses habitudes. Une remise en question louable et nécessaire, mais est-ce suffisant ?

Et si on prenait du recul sur la situation du monde pour se rendre compte que tout le monde ne fait pas ses devoirs. Le Canada pollue toujours plus et recycle toujours aussi mal, alors que l’Accord de Paris l’a engagé à des objectifs concrets. Qui des multinationales ultras pollueuses dont l’existence repose sur la croissance et le profit.”

Pour écouter le baladodiffusion.

Invitation au lancement de la trousse pédagogique “J’épargne ma planète”

Le réseau des Établissements verts Brundtland de la Centrale des syndicats du Québec (EVB-CSQ) a le plaisir de vous inviter au lancement tant attendu de sa nouvelle trousse pédagogique J’épargne ma planète, qui aura lieu lors du conseil général de la CSQ à l’hôtel Delta de Québec, le 23 octobre prochain, à 15h30.
Développée en partenariat avec l’Autorité des marchés financiers et avec la collaboration de Félix Lebrun-Paré, agent de recherche au Centr’ERE , la trousse J’épargne ma planète s’adresse au personnel de l’éducation agissant au deuxième cycle du secondaire ainsi qu’au collégial. Elle répond aux objectifs du cours d’éducation financière prévu au programme de formation de l’école québécoise, et peut aussi être utilisée dans un grand nombre d’autres cours.
Cette trousse pédagogique permet d’aborder l’éducation financière avec les élèves tout en y intégrant les dimensions sociale, politique et écologique. Pour nous, ces éléments sont essentiels pour intéresser les élèves aux questions économiques et financières et leur permettre de comprendre en profondeur ces enjeux contemporains. Cela nous paraît d’autant plus vrai dans le contexte de l’actuelle mobilisation historique pour le climat et en faveur d’une transition juste, initiée par la jeunesse et dont la CSQ est partie prenante.

La période d’inscription est maintenant échue. Pour toutes les personnes qui seront présentes, l’organisation demande d’arriver 15 à 20 minutes à l’avance.

Pour toutes questions, contactez bernier.dominique@lacsq.org.

Rapport sommaire d’activités 2018-2019

Le Rapport sommaire d’activités du Centr’ERE pour la période de juin 2018 à mai 2019 est maintenant disponible.


« (…) La dimension partenariale du Centr’ERE fait désormais partie de son identité, avec la subvention Équipe en partenariat du FRQSC (2016-2020). Comme en témoigne ce rapport, l’année 2018-2019 a permis de poursuivre les objectifs du Centre de façon très satisfaisante. L’année 2019-2020 sera consacrée à la consolidation des acquis et à l’intensification des activités. Un effort sera investi dans de nouvelles recherches de financement permettant de mieux déployer encore ses activités et celles de ses membres, répondant ainsi à une demande sociale grandissante dans le domaine de l’éducation relative à l’environnement et à l’écocitoyenneté, provenant des divers secteurs de la société.
(Centr’ERE, 2019, p. 2).

> Consulter le rapport ici

Christine Partoune, chercheur régulière du Centr’ERE, consacre un article au mouvement antispéciste

Dans un article fort éclairant intitulé Se soucier du bien-être animal : oui, mais jusqu’à quel point ? et publié dans la section “Analyses” de l’Institut d’Éco-Pédagogie de Belgique, Christine Partoune démêle les motifs du mouvement radical de défense de la cause animale. Ce texte permet aux acteur.rices du secteur de l’Éducation relative à l’Environnement de saisir avec plus d’acuité les termes de leurs revendications, et de se positionner plus aisément sur le sujet.

“Etes-vous spéciste ou antispéciste ? Là est la question ! La révision du Code du bien-être animal pour la Wallonie ne cesse d’attiser la polémique et a mis en lumière avec plus d’acuité l’existence d’un mouvement radical de défense de la cause animale qui rallie de plus en plus de personnes partisanes de l’antispécisme. Pour les antispécistes, les considérations éthiques ne se limitent pas seulement à la question de la souffrance animale. Ils en appellent à une reconnaissance intrinsèque de l’égalité entre toutes les espèces animales, récusent la supériorité de l’homme sur les autres espèces et condamnent le pouvoir absolu qu’il s’est octroyé sur elles.” 

Pour lire le reste de l’article ou pour consulter les analyses de l’Institut d’Éco-Pédagogie.

Notice complète : Partoune, C., « Se soucier du bien-être animal : oui, mais jusqu’à quel point ? », in ‘‘Analyses’’, Productions de l’Institut d’Éco-Pédagogie (IEP), Juin 2019.

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Hommage à un pilier de l’éducation relative à l’environnement au Québec, M. Robert Litzler

Hommage à Robert Litzler
Pilier de l’éducation relative à l’environnement au Québec et dans la francophonie

Montréal, le 23 août 2019 – C’est ce jeudi 22 août 2019 que la communauté de l’éducation relative à l’environnement (ERE) a rendu hommage à l’un de ses plus grands bénévoles, Robert Litzler, ancien professeur de chimie du Collège de Rosemont. Âgé de 86 ans, il était encore très actif, et ce, jusqu’au début du mois de juin; son départ le 23 juin dernier a soulevé beaucoup d’émotions.

L’ensemble de la communauté de l’éducation relative à l’environnement ainsi que les étudiants et le personnel du Collège de Rosemont, les universitaires, les éducateurs et militants écologistes, les classes politiques montréalaise et québécoise, ses nombreux collaborateurs et partenaires se sont réunis pour lui rendre un dernier hommage, au Collège de Rosemont.

Plusieurs personnalités et amis ont pris la parole lors de l’évènement pour partager leurs souvenirs de M. Litzler : la ministre déléguée aux Transports et ministre responsable de la région de Montréal et de la Métropole, Mme Chantal Rouleau, et le maire de l’arrondissement Saint-Laurent, M. Alan DeSousa. D’autres personnalités, comme Mme Laure Waridel, écosociologue et conseillère stratégique au Centre interdisciplinaire de recherche en opérationnalisation du développement durable (CIRODD), cofondatrice et ancienne présidente et porte-parole d’Équiterre, et Mme Lucie Sauvé, directrice du Centre de recherche en éducation et formation relatives à l’environnement et à l’écocitoyenneté (Centr’ERE-UQAM), lui ont également rendu hommage. Une centaine de personnes étaient présentes pour l’occasion.

« Robert Litzler était un grand homme, un homme de vision et de convictions. Il a été marquant dans l’histoire du Collège et fait partie de l’ADN de Rosemont. Ses réflexions et ses actions ont fait prendre au Collège un important virage en matière d’environnement. Grâce à lui, tout le modèle de gestion environnementale a été revu et le Collège s’est hissé parmi les leadeurs en développement durable dans le réseau collégial, » a souligné le directeur général du Collège de Rosemont, M. Denis Rousseau.

Animé d’une grande passion pour la pédagogie, Robert Litzler s’est investi dans la cause environnementale pendant plusieurs décennies. C’est au Collège de Rosemont que son engagement a pris racine, notamment via l’Association québécoise pour la promotion de l’éducation relative à l’environnement (AQPERE), un organisme qu’il a présidé pendant 25 ans et qui était hébergé par le Collège. Son engagement a été maintes fois récompensé : Membre du Cercle des Phénix de l’environnement du Québec, Prix Hommage Bénévolat du Québec, Prix d’excellence du Réseau canadien d’éducation et de communication relatives à l’environnement (EECOM), Prix « Or » des Prix canadiens de l’Environnement, etc.

« Pendant les 10 années durant lesquelles j’ai dirigé l’AQPERE, j’ai été le témoin privilégié de son immense générosité, de son incroyable capacité de travail, de sa volonté inébranlable, de sa créativité ou encore de sa faculté à toujours regarder vers l’avenir et à voir grand. Robert a été une source d’inspiration et d’engagement pour de nombreuses personnes au Québec et à travers la Francophonie, il nous a guidés et c’est ensemble que nous poursuivrons le travail en matière d’éducation relative à l’environnement » a mentionné M. Pierre Fardeau, directeur général de l’AQPERE de 2006 à 2015. 

L’implication de Robert Litzler dans l’éducation à l’environnement l’a mené à contribuer à la mise en place et surtout au maintien de l’OING Planèt’ERE qui a réalisé six forums sur l’ERE dans l’espace francophone. Le dernier forum, initié par Robert et organisé par le Centre’ERE et l’AQPERE, s’est tenu au Québec en 2017. Robert Litzler s’est impliqué dans des centaines d’évènements éducatifs et environnementaux. Il laisse dans le deuil autant d’amis, de partenaires, d’étudiants, d’enseignants, d’universitaires, de collaborateurs, de militants que de gens qu’il a inspirés, au Québec, au Canada, en France, en Belgique, au Maroc, au Mali, au Bénin, en Mauritanie, en Haïti, au Cameroun, au Burkina Faso, etc. Il lègue un héritage extrêmement riche d’expériences pédagogiques et d’engagements environnementaux.

Source : AQPERE, 514 376-1065 ou infoaqpere@aqpere.qc.ca

Gabrielle Roy-Grégoire et Guillaume Moreau, assistants de recherche du Centr’ERE, sont en visite à Malartic

Dans le cadre du cours UQAM Nord, ENV9570 – Environnement et développement dans les zones frontières : Le cas de la grande région boréale québécoise de la Maîtrise en sciences de l’environnement, Gabrielle Roy-Grégoire et Guillaume Moreau, assistants de recherche du Centr’ERE, visitent la fosse et le site d’enfouissement de résidus de la mine à ciel ouvert la plus grande du Canada, Canadian Malartic, situé au cœur de la ville de Malartic en Abitibi Témiscamingue.

Crédit : Hugo Lacroix

Yves Laberge, chercheur associé du Centr’ERE, a publié un article dans la revue “Cap-aux-diamants”

Yves Laberge signe un article intitulé « Construction navale, cabotage et goélettes de l’Île aux Coudres. À propos du film Les Voitures d’eau de Pierre Perrault », dans le dernier numéro de la revue Cap-aux-Diamants. La revue d’histoire du Québec.

Notice complète : Laberge, Yves. « Construction navale, cabotage et goélettes de l’Île aux Coudres. À propos du film Les Voitures d’eau de Pierre Perrault », dans Cap-aux-Diamants. La revue d’histoire du Québec. N° 138, N° spécial « À la découverte du patrimoine maritime », Québec, Été 2019, pp. 22-25.

Résumé de l’article: 

Cet article analyse le film Les Voitures d’eau, de Pierre Perrault, tourné en partie à l’Île aux Coudres, et qui montre une mutation survenue dans la navigation traditionnelle et le transport maritime au Québec, à la fin des années 1960, dans cette transition entre la tradition et la modernité, dans ce passage entre les goélettes de bois (qui disparaissaient progressivement) qui appartenaient à des particuliers et les énormes bateaux de fer venus de l’étranger (souvent la propriété de multinationales). Les pilotes et les marins d’ici ont eu l’impression de ne plus posséder le Fleuve Saint-Laurent; ils se sont sentis abandonnées par leurs politiciens fédéraux. Le film « Les Voitures d’eau » montre simultanément les dimensions humaine, ethnologique, politique et économique de cette dépossession. Ce long métrage de l’ONF est sorti il y a exactement un demi-siècle.

Vous pouvez vous procurer la revue dans les librairies comme Renaud-Bray ou Archambault, ou encore, la commander sur le site de La coopérative des Librairies indépendantes du Québec.

Pour consulter la page Facebook de la revue.

Lancement du nouvel ouvrage de Thierry Pardo à la Librairie du Port de Tête | 27 août 2019

Thierry Pardo, chercheur associé du Centr’ERE, publie “Les savoirs vagabonds” aux Éditions Écosociété. La professeure, Lucie Sauvé, en signe la préface.

L’auteur lance une véritable invitation à sortir des sentiers battus de l’éducation traditionnelle en adoptant des paysages comme professeurs.

Dans cet ouvrage autobiographique, Thierry Pardo raconte les voyages qui ont contribué à son éducation et à celle de ses deux enfants, hors des sentiers battus de l’école. Du Népal au Nunavik en passant par La Paz, Chicago et Marrakech, il décrit comment les paysages naturels et humains lui ont appris bien plus que n’importe quel professeur. Mystères âgés des forêts, tumulte habité des villes, silence illimité des déserts, ivresse drainante des montagnes… Tous les éléments sont convoqués pour rendre au voyageur ce pouvoir de transformation qu’il recherche.

Pour l’auteur, la question fondamentale n’est pas de savoir comment ou pourquoi voyager, mais bien ce que le voyageur est prêt à sacrifier durant son périple. « Si vous acceptez d’emblée l’idée de perdre votre matériel, votre temps, votre argent, vos nerfs, le nord, votre patience, la raison… alors nul doute que le voyage se révélera le poème de votre existence. »

Rédigé en hommage au poète Kenneth White et inspiré des œuvres de David Thoreau, Gaston Bachelard, Elysée Reclus et Albert Piette, cet ouvrage tente de rendre compte des expériences écoformatrices et des paysages géopoétiques de l’auteur.

Dans une prose au souffle poétique, Thierry Pardo fait de ses vagabondages un récit à la fois concret et symbolique, mais jamais théorique. Il en ressort une méditation sur la condition humaine, la construction identitaire, le rapport avec l’altérité, la peur de l’abandon, la solitude et la liberté, mais aussi sur le tourisme, les moyens de transport et la photographie. « Le vagabondage est un cadeau que j’offre à mes enfants parce qu’au-delà des multiples apprentissages, de l’ouverture sur le monde et sa mosaïque de cultures, l’aventure au quotidien procure un rapport apaisé aux risques et aux aléas de la vie. »

Thierry Pardo est écrivain voyageur, conférencier, spécialiste
des éducations alternatives et chercheur indépendant associé
à au Centr’ERE. Il est l’auteur d’Une éducation sans école (Écosociété, 2017) et de Petite géographie de la fuite (Le Passage, 2015).

  • Le mardi 27 août de 18h à 20h
  • La Librairie du Port de tête ***Au 262 av. Mont-Royal Est, côté sud, dans la cour arrière de la librairie si la pluie s’absente***
  • Entrée libre
  • Événement Facebook
  • Le Centr’ERE organisera un événement en septembre pour souligner la publication de cet ouvrage. Détails à venir.

Publication du Volume 14(2) de la revue ERE : Numéro ouvert (2017-2018)

Le numéro 14.2 de la revue Éducation relative à l’environnement : Regards – Recherches – Réflexions est maintenant disponible sur le portail journal OpenEdition | Revues.org : https://journals.openedition.org/ere

Nous vous invitons à explorer les recherches et réflexions non thématiques des auteur·rice·s ci-après :