Professeur.e.s d’une institution d’enseignement supérieur ou chercheur.e.s œuvrant dans le domaine de recherche du Centre qui s’engagent à la réalisation des objectifs du Centre. Il.elle.s consacrent la majeure partie de leurs activités de recherche à l’une ou l’autre des thématiques de la programmation du Centre.
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Émilie Morin est professeure régulière en psychopédagogie de la formation pratique au préscolaire et au primaire à l’Université du Québec à Rimouski. Ses travaux de recherche portent sur l’éducation relative aux changements climatiques, sur les enjeux éducatifs liés au Saint-Laurent, sur le pouvoir agir des jeunes face à différentes problématiques environnementales ainsi que sur les pratiques enseignantes. Dans le cadre de son doctorat, elle s’est intéressée au sentiment de pouvoir agir des jeunes du Québec face à la problématique sociale et environnementale des changements climatiques.
Coordonnées
Unité départementale des sciences de l’éducation de Rimouski,
Bureau A-315,
Université du Québec à Rimouski (UQAR),
300, Allée des Ursulines, C.P. 3300, Rimouski, Québec, G5L 3A1,
emilie_morin02@uqar.ca,
418 723-1986 poste 1474.
Curriculum (format PDF)
Les relations entre les questions de temporalités en environnement et en éducation, croisées avec les enjeux d’une dialogique du savoir environnemental sont centrales pour Jérôme Lafitte. Sa thèse explorait ces relations, au regard de l’émergence d’une expertise citoyenne et habitante, envisagée dans une perspective de formation auprès des adultes en contexte de démarche participative territoriale. Une expérience d’enseignant en histoire et géographie, ainsi que de formateur auprès des enseignants, atteste de ce double ancrage temporel et territorial. Une formation d’historien a débuté ce parcours jusqu’à une maîtrise portant sur l’occupation du sol au Moyen-Âge. Actuellement agent de recherche au Centr’ERE et chargé de cours à l’UQAM, il s’intéresse à l’être en formation dans la diversité de ses dimensions et de ses temporalités formatives, en considérant le rapport au savoir incluant les relations de pouvoir. Il réfléchit à l’idée d’une écoformativité comme faculté et capacité de déploiement de l’être, pour un agir socioécologique dans des temps de bouleversements environnementaux qui interrogent notre rapport au monde, son habitabilité et les significations imaginaires et sociales en jeu. L’étude des discours, les approches phénoménologiques et ethnographiques, qu’il croise avec une perspective critique ainsi que les récits de vie, nourrissent ses intérêts de recherches.
Publications choisies
Article
Lafitte, J. (2015). Les controverses environnementales – Entre conflit et consensus. Éducation relative à l’environnement – Regards, Recherches, Réflexions, 12, 81-103.
Chapitres de livre
Lafitte, J., et Maestripieri, N. (à paraître). Vegan geography. For a heuristic radicality in the environmental crisis? Dans S. Springer (dir.), Vegan Geographies.
Lafitte, J. (2019). Le modèle finlandais d’intégration de la recherche à la formation, au risque du développement durable et du néolibéralisme. Dans J. Lafitte et L. Sauvé, Initiatives d’institutionnalisation de l’éducation relative à l’environnement. Cahiers de recherche du Centr’ERE. Montréal : Les Publications du Centr’ERE. (En processus d’édition).
Lafitte, J., Zwang, A. et Girault, Y. (2019). La prégnance du référentiel du développement durable en France : Une stratégie nationale en éducation. Dans J. Lafitte et L. Sauvé, Initiatives d’institutionnalisation de l’éducation relative à l’environnement. Cahiers de recherche du Centr’ERE. Montréal : Les Publications du Centr’ERE. (En processus d’édition).
Lafitte, J. (2019). L’éducation environnementale aux États-Unis : un paradoxe apparent entre une loi nationale pionnière et une institutionnalisation limitée. Dans J. Lafitte et L. Sauvé, Initiatives d’institutionnalisation de l’éducation relative à l’environnement. Cahiers de recherche du Centr’ERE. Montréal : Les Publications du Centr’ERE. (En processus d’édition).
Lafitte, J. (2017).Territoire et territorialités : quelles « prises » pour l’éducation relative à l’environnement ? Dans L. Sauvé, I. Orellana, C. Villemagne et B. Bader (dir.), Repères contemporains. Éducation, environnement, écocitoyenneté(p. 137-156). Montréal : PUQ.
Rapport de recherche
Milot, N., Lepage, L., Choquette, A., Lafitte, J., Larivière, V., Larocque, J., Lefebvre, B., Marquet V. et Veret. A. (2013). Adaptation aux changements climatiques et gestion intégrée de l’eau par bassin versant au Québec: une analyse sociopolitique des défis et des opportunités. Montréal, Réalisé dans le cadre du Plan d’action 2006-2012 sur les changements climatiques du Gouvernement du Québec, Institut des sciences de l’environnement – UQÀM. Récupéré de https://ouranos.ca/wp-content/uploads/2016/04/RapportLepageMilot2013_FR.pdf
Communications
Lafitte J. (juin, 2019). Algunos elementos, dispositivos de estrategias inspiradores y/o preocupantes para la educación ambiental que han surgido del estudio de las políticas públicas en algunos países en el mundo. Communication lors du séminaire international du Centr’ERE « la institucionalización de la educación ambiental en América Latina y Quebec : estrategias, estructuras e iniciativas inspiradoras y/o preocupantes », UQAM.
Lafitte J. (2018, Juin). « Faire savoir » : enjeux et limites de la dialogique du savoir environnemental mise en œuvre dans un territoire en projets de « développement durable ». Communication au colloque international Éducation à l’environnement auprès des adultes, Université de Sherbrooke, Canada.
Dahl, A. et Lafitte J. (2017, Juin). Stratégies d’institutionnalisation en éducation des adultes et en ERE au Québec : quelques éléments de convergence. Communication au colloque, Trajectoires, tendances et tensions. Regards sur la recherche contemporaine en ERE au sein de la Francophonie, 6e forum Planèt’ERE, UQAM.
Lafitte, J. (2017, Mai). Implication citoyenne et participation publique: l’« impératif participatif » au risque des savoirs environnementaux. Communication au 85e congrès de l’Acfas, Colloque 543, Le rapport Jean: un regard sur le passé pour mieux entrevoir le futur, Mc Gill Université, Montréal.
Lafitte, J. et Sauvé, L. (2017, avril). Éléments de politiques nationales dans divers pays : quelles sources d’inspiration ?Communication pour le “Sommet pour une stratégie québécoise en ERE.E”. Planétarium, Montréal
Yves Laberge fait également partie du comité scientifique de la revue Éducation relative à l’environnement et de huit autres revues universitaires:
> Electronic Green Journal;
> Journal of Religion and Popular Culture;
> The European Legacy. Toward New Paradigms;
> Canadian Review of American Studies;
> Empedocles: European Journal for the Philosophy of Communication;
> Intersections: Gender and Sexuality in Asia and the Pacific;
> New Cinemas: Journal of Contemporary Film;
> La Revue d’histoire du Québec Cap-aux-Diamants
Avant d’enseigner à la Faculté des Arts de l’Université d’Ottawa, Yves Laberge a été professeur invité dans trois universités : à l’Université d’Islande, à l’Université d’Aix-Marseille, puis à l’Université européenne de Rennes 2, où il a été titulaire de la Chaire des Amériques (2011). Il a été consultant en histoire du cinéma auprès du Musée national des beaux-arts du Québec entre 1995 et 2005. Yves Laberge a fait partie du conseil d’administration de l’Association d’études canadiennes (AÉC, Montréal), du conseil d’administration de l’Association francophone pour le savoir (ACFAS, Montréal), et du premier conseil d’administration du Musée canadien pour les droits de la personne (Winnipeg). Yves Laberge a fait paraître plus de 180 articles répartis dans une vingtaine d’encyclopédies et d’ouvrages de référence, 12 préfaces de livres universitaires, et plus de 800 comptes rendus.
Anne Deslauriers est professeure à l’École des arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal. Elle a auparavant enseigné les arts plastiques au secondaire à Laval pendant une vingtaine d’années. Parallèlement, elle a été chargée de cours à l’école des arts visuels et médiatiques à l’UQAM dans un programme de deuxième cycle. Elle a, jusqu’à récemment, occupé le poste de professeure associée à la Faculté d’aménagement, d’architecture, d’art et de design de l’Université Laval. Elle détient une maitrise intitulée Comprendre l’enseignement des arts comme un art en soi : saisie d’une pratique en enseignement des arts plastiques au secondaire. Elle soutiendra sa thèse à l’hiver 2022. Celle-ci qui s’intitule : Modélisation d’une pratique en enseignement des arts plastiques au secondaire dynamisée par des questions socioécologiques : artographie et anasynthèse. Ses présents travaux de recherche visent à réfléchir l’éducation artistique dans le contexte socio-écologique actuel, ainsi qu’à arrimer l’éducation artistique et l’éducation relative à l’environnement.
Laurence Brière est professeure en éducation relative à l’environnement au sein du département de didactique de l’Université du Québec à Montréal. La chercheure s’intéresse aux enjeux épistémiques, éthiques et politiques soulevés par la diversité des rapports que les personnes et groupes sociaux entretiennent avec leur environnement. Ces enjeux se révèlent en particulier dans le cadre de luttes contre des projets de développement non désirés. Ils sont aussi mis en exergue dans les initiatives et les débats publics traitant de transition énergétique et de justice climatique. Laurence s’intéresse aux dynamiques de formation réciproque et de care qui sont vécues – ou qui pourraient être développées – dans ces situations d’engagement écopolitique.
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Adolfo Agundez Rodriguez est professeur à l’Université de Sherbrooke en Fondements de l’éducation et en Éducation relative à l’environnement et à l’écocitoyenneté. Ses travaux de recherche portent sur les fondements de l’éducation contemporaine, l’éducation sur les questions écosocialement vives (environnement, consommation, cosmopolitisme, changement climatique), le développement de la pensée complexe et l’apprentissage en communautés de recherche. Depuis 20 ans, il écrit des nouvelles et des romans destinés aux enfants, aux jeunes et aux adultes. Certains de ses écrits littéraires sont des romans philosophiques sur des questions socialement vives et résultent de ses travaux de recherche.
Vincent Bouchard-Valentine est professeur de pédagogie musicale au Département de musique de l’Université du Québec à Montréal. Il détient une maîtrise ainsi qu’un doctorat en éducation de cette institution. Auparavant, il a enseigné la musique dans les écoles primaires de la Commission scolaire de Saint-Hyacinthe. Très impliqué dans la Fédération des associations des musiciens éducateurs du Québec, il est aujourd’hui éditeur délégué de la revue Musique et pédagogie. Pour Vincent Bouchard-Valentine, l’interaction entre les milieux universitaire et scolaire est essentielle que ce soit pour valider la formation initiale des enseignants ou pour contribuer à l’amélioration des pratiques sur le terrain.
Spécialiste des fondements théoriques de l’éducation musicale scolaire, il a également acquis une expertise originale dans les modèles d’enseignement de la création sonore, notamment avec les structures sonores des frères Baschet et l’application pour iPad FonoFone du compositeur Yves Daoust. Il poursuit cette démarche sur le plan interdisciplinaire au sein l’équipe de recherche EntreLACer littératie, art et culture des jeunes.
L’écologie sonore est une thématique transversale chez Vincent Bouchard-Valentine. Il développe depuis plusieurs années une proposition inédite d’éducation relative à l’environnement sonore fondée sur les travaux du compositeur canadien R. M. Schafer et s’inscrivant dans le courant de la musique environnementale.
Vincent Bouchard-Valentine
Département de musique
Université du Québec à Montréal
C.P. 8888, succursale Centre-Ville
Montréal (Québec)
CANADA H3C 3P8
Téléphone : (514) 987-3000 poste 1229
Courriel : bouchard-valentine.vincent@uqam.ca
