Le CEAPP est un centre de recherche interdisciplinaire de l’Universidade Federal do Paraná, Curitiba, Brésil, qui intègre des chercheurs, des étudiants, des techniciens et des membres de diverses communautés intéressés et impliqués dans les questions environnementales et de préservation du patrimoine. Il vise à répondre aux demandes institutionnelles locales, régionales, nationales et internationales en termes de recherche et de formation (formation initiale et de deuxième cycle et formation continue au développement professionnel des professeurs, des enseignants des écoles publiques, des étudiants, des techniciens de diverses institutions et des intervenants communautaires, entre autres). Il met en place des processus de collaboration autour de thématiques environnementales et de préservation du patrimoine avec des communautés et des institutions telles que des agences publiques, des entreprises privées, des organisations non gouvernementales – ONG et des centres d’éducation relative à l’environnement et / ou de conservation de l’environnement.
Au sein du CEAPP œuvrent cinq groupes de recherche. L’un des plus actifs est le Groupe pour le changement climatique, la préservation du patrimoine et l’éducation relative à l’environnement, qui se propose de contribuer à la recherche, à l’enseignement, à la vulgarisation et à la communication dans le domaine de l’éducation relative à l’environnement face au changement climatique mondial, un problème écosocial émergent devenu l’un des plus grands défis de l’humanité à l’époque contemporaine.
Actuellement, ce groupe développe les projets de recherche suivants :
· «RESCLIMA : réponses éducatives et sociales au changement climatique»
· «L’importance du facteur social dans la lutte contre le changement climatique»
«RESCLIMA : réponses éducatives et sociales au changement climatique» : cette recherche se penche sur les représentations du changement climatique de divers groupes sociaux et les formes d’intégration de celles-ci dans les processus de transposition scientifique, d’interprétation et de négociation des significations, et s’intéresse aux manifestations de ces connaissances. Ce projet se propose également de renforcer la construction des connaissances sur l’urgence climatique afin d’améliorer la praxis éducative dans une perspective de contribuer à la responsabilisation de la société sur les questions climatiques. Au Brésil, ce projet vise aussi à enrichir la proposition curriculaire du lycée de l’État de Paraná.
Cette recherche est développée en partenariat par des chercheurs de différents pays sous la coordination du Groupe de recherche en pédagogie sociale et éducation relative à l’environnement-SEPA de l’Universidad de Santiago de Compostela. Au Brésil, cette étude est coordonnée par Anderson de Souza Moser, chercheur du CEAPP, dans le cadre de ses études doctorales, sous la direction de la professeure Marilia Andrade Torales Campos de l’Universidade Federal do Parana, directrice du CEAPP et du professeur Pablo Ángel Meira Cartea de l’Universidad de Santiago de Compostela, en tant que co-directeur.
Ce projet est financé par le ministère de l’Économie et de la Compétitivité du gouvernement de l’Espagne par des fonds FEDER de l’Union européenne, dans le cadre d’un partenariat international du CEAPP.
«L’importance du facteur social dans la lutte contre le changement climatique» : il s’agit d’une recherche collaborative qui se penche sur la pertinence du facteur social face au changement climatique. Elle explore les dimensions sociale et culturelle de ces changements et les diverses représentations de ceux-ci dans la l’imaginaire populaire. Cette étude implique des activités de recherche sur les représentations sociales qui invitent à un processus de dialogue de savoirs entre la communauté scientifique et la population en général afin de réduire les écarts entre le discours scientifique et le discours populaire, sur les changements climatiques.
Cette recherche est menée par Jacqueline Rogerio Carrilho Eichenberger dans le cadre de ses études post-doctorales, sous la direction de la professeure Marilia Andrade Torales Campos, chercheuse associée du Centr’ERE.