Des paradoxes, contradictions et ruptures émergent d’un contexte qui adopte le cadre de référence du Vivir Bien ou Buen Vivir en Amérique latine, qui reconnait amplement les droits autochtones, et à la fois, qui poursuit des initiatives extractives à échelle industrielle qui apparaissent comme contradictoires avec ces principes. La présentation offrira une analyse des avancements en Amérique latine, en matière de reconnaissance des droits collectifs des peuples autochtones, dont des droits politiques, l’autonomie et la libre détermination, les droits territoriaux et le droit au Vivir Bien. En parallèle, on analysera les processus menés par les États de cette région, de mise en place de politiques qui font la promotion du «développement» à travers d’investissements destinés à l’extraction des ressources naturelles, qui confrontent le Vivir Bien, reconnu comme droit et qui ont un fort impact sur les territoires. Les tensions que cette situation génère et les formes d’y faire face par les États, seront également analysées.
José Aylwin Oyarzún
Co–‐directeur de l’Observatoire de droits citoyens du Chili, Professeur de la Faculté de sciences juridiques et sociales de l’Universidad Austral de Chile, Conseiller de l’Institut National de Droits Humains du Chili.
Mercredi 28 octobre 2015 à 12h30 | Salle PK-3210 | Pavillon Président-Kennedy, UQAM
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