Résumé de l’article :
De quelles façons les acteurs exercent-ils leur jugement, forgent-ils leurs opinions dans les débats publics sur des questions socioécologiques? Quelles possibilités y ouvre le recours à l’expertise, mais aussi quels pièges tend-il? Accorde-t-on un espace suffisant à la confrontation des valeurs qui orientent nécessairement les projets collectifs? À travers l’étude d’un cas, soit celui du débat entourant la reconstruction de l’échangeur Turcot à Montréal, mais aussi l’analyse de contributions théoriques et philosophiques – dont celles de Hannah Arendt relativement aux concepts de responsabilité et de jugement – nous abordons les enjeux éthiques et politiques que soulèvent ces questions et y apportons des éléments de réponse. Nous argumentons notamment en faveur d’une mobilisation de l’expertise qui soit intégrée à une démarche réflexive et critique partagée, en vue du développement d’une société apprenante.
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Détentrice d’un baccalauréat en kinésiologie de l’Université Concordia et d’un diplôme d’études supérieures spécialisées en santé communautaire de l’Université de Montréal, Laurence Brière est doctorante en sciences de l’environnement à l’UQAM et agente de recherche au sein du Centr’ERE dans le cadre du projet de coopération internationale Ecominga Amazónica – Écodéveloppement communautaire et santé environnementale en Bolivie.
Laurence Brière s’intéresse à l’éducation à l’écocitoyenneté et aux enjeux socio-écologiques liés au transport. Intitulée «Les dynamiques d’acteurs et les processus d’apprentissage au sein d’espaces délibératifs portant sur des enjeux de transport urbain – Le cas de l’échangeur Turcot à Montréal», la thèse de la doctorante, sous la direction de Lucie Sauvé, vise «à développer une meilleure compréhension des processus d’apprentissage dans l’action sociale et à saisir le potentiel d’innovation sociale que présentent les différents espaces de démocratie délibérative».