Le Centr’ERE collabore à la session du Tribunal permanent des peuples sur l’industrie minière canadienne du 29 mai au 1er juin prochain, organisée par une large coalition d’organisations du Québec, du Canada et d’ailleurs. Isabel Orellana présentera entre autres une communication le 29 mai, à l’auditorium Adams de l’Université McGill à 18h00.
Le Tribunal se veut à la fois un chantier de recherche, une tribune et un espace d’échange pour les personnes et collectivités affectées par l’industrie minière au Canada et dans le monde. Des témoins et expertEs seront amenéEs à témoigner devant un jury composé de personnalités publiques de différents pays, expertises et parcours. Il s’agira de la première session du Tribunal permanent des peuples à avoir lieu au Canada.
– Les inscriptions sont maintenant ouvertes. Le programme détaillé est disponible en PDF en cliquant ici.
– Nous vous invitons également à vous procurer rapidement votre billet pour la soirée festive et musicale le 31 mai, avec entre autres Juan Sebastian Larobina, Tomas Jensen, Yves Desrosiers, Kinokewin, Darundaï, les Bottes gauches et plus !
– Bénévoles recherché-es pour l’événement! Veuillez écrire à logistique.tpp@gmail.com
– Les contributions volontaires en ligne sont les bienvenues !
– Pour plus d’information, écrivez à tpp.canada@gmail.com
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Le Canada est au cœur de l’industrie minière mondiale : 75 % des entreprises minières dans le monde y sont enregistrées. La session Canada s’intéressera au rôle et à la responsabilité de deux catégories d’acteurs dans les atteintes aux droits: les entreprises minières et les organes de l’État canadien qui contribuent au déploiement de l’industrie via divers mécanismes politiques et économiques.
Le Tribunal permanent des peuples (TPP) fut fondé en 1979 à Bologne, en Italie. Le Tribunal, fondé par l’avocat et sénateur italien Lelio Basso, fut formellement inauguré par des juristes engagéEs, des défenseurs des droits humains et des récipiendaires du Prix Nobel de la Paix. Le TPP s’intéresse particulièrement aux situations où la justice nationale et internationale se révèle incapable d’assurer le respect des droits. L’existence du Tribunal découle du constat selon lequel l’ordre juridique international administré par les États ne suffit pas à garantir le respect universel et effectif des droits. Des espaces doivent être occupés, investis et revendiqués par les peuples comme acteurs principaux dans la défense de leurs droits.
SOURCE : site Web du CDHAL