Un groupe d’étudiantEs membres du Centr’ERE a initié une session de cours intitulée « L’environnement, chose publique ? » dans le cadre de la saison hivernale 2015 de l’Université populaire (Upop) de Montréal.
Ce mardi 17 février à 18h, au Bar populaire (6584 St-Laurent, Montréal), Laurence Brière présentera la première séance de la session :
Philosophies et expertises citoyennes face aux mégaprojets de développement
Les citoyens sont souvent appelés à intervenir dans le contexte de consultations publiques sur des projets de développement déjà ficelés. Quel espace reste-t-il alors pour débattre des fondements (valeurs) qui orientent les projets? Comment naviguer dans des débats publics où l’expertise technique domine? Quels enjeux soulèvent ces dynamiques et quelles alternatives peuvent être envisagées? > Plus d’information ici
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Séances données par Anne-Isabelle Cuvillier, Eva Auzou, Félix Lebrun-Paré, Jérôme Lafitte, Laurence Brière et Lidia Guennaoui
L’environnement est une res publica, «chose publique», donc politique. L’environnement, ce milieu de vie partagé, est tantôt lieu de ressourcement, tantôt espace d’action collective, source d’inspiration ou raison de conflits. Les formes d’engagement et de pratique liées à l’environnement sont ainsi multiples : l’expression artistique en contexte naturel (land art), la militance liée aux enjeux interculturels en environnement, l’implication dans les mouvements de transition écologique et la participation aux débats publics liés à l’aménagement du territoire ou aux mégaprojets de développement sont parmi les facettes de l’écocitoyenneté. Or, qu’apprenons-nous à travers ces pratiques?
Quelles transformations sociales et environnementales peuvent en découler? Quels sont les défis rencontrés par les écocitoyenNEs?
Cette session propose de s’immerger au sein de pratiques écocitoyennes, d’étudier les enjeux (notamment éducatifs, éthiques et politiques) qui leur sont associés et de célébrer leurs retombées.