31 mai 2013
Claude Champoux, médiateur scientifique et diplômé du programme court en éducation relative à l’environnement de l’UQAM, a remporté récemment le Prix d’engagement en éducation du Conseil de diplômés de la Faculté des sciences de l’éducation pour le Projet E-T : Espaces à Toucher
En 2009, il présente l’idée originale d’enseigner l’astronomie aux personnes vivant avec une déficience visuelle à l’Institut Nazareth et Louis-Braille (INLB). Le Projet E-T : Espaces à Toucher, a pour objectif d’offrir un matériel pédagogique spécialisé spécialement adapté à l’enseignement de cette science souvent négligée. Sa participation au Programme court de 2e cycle en éducation relative à l’environnement de l’UQAM a permis de confirmer la pertinence de ce projet.
Grâce aux nombreuses maquettes, la réalité des phénomènes astronomiques devient plus tangible pour les personnes aveugles. « Elles créent des images virtuelles dans l’esprit des participants, ce qui favorise l’acquisition de connaissances », soutient Claude Champoux.
Le Regroupement des aveugles et amblyopes du Montréal métropolitain (RAAMM) a coordonné le projet. Il a été appuyé financièrement par l’Agence spatiale canadienne, le Ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport, l’INLB et la Fondation Cypihot-Ouellette.
Pour en savoir plus : Regroupement des aveugles et amblyopes du Montréal métropolitain (RAAMM).
Ivan Luciano Avaca, candidat à la maîtrise en éducation, s’est mérité deux bourses de la Fondation de l’UQÀM. La première, la bourse Robert Sheitoyan en éducation, souligne la qualité du dossier académique. La deuxième, la bourse Denise-Véronneau en éducation, témoigne également de l’excellence du dossier académique.
À la suite d’un certificat en histoire de l’art (2010) et un baccalauréat en sciences de l’éducation (2012), Ivan Luciano Avaca a entrepris une maîtrise en éducation, dirigée par Isabel Orellena. Il s’intéresse à l’éducation relative à l’environnement du niveau d’éducation secondaire en contexte scolaire mexicain. Son projet de recherche vise à créer une communauté d’apprentissage entre des ONG et une école secondaire à travers la méthodologie de la recherche-action. Ivan participe également à titre de rédacteur au Webzine inVISIBLES, un organisme à but non lucratif visant à offre de la visibilité aux minorités artistiques, culturelles, ethniques, de genre, etc.
Lidia Guennaoui, étudiante à la maîtrise en sciences de l’éducation, s’est mérité deux bourses de la Fondation de l’UQÀM. Elle a remporté pour une deuxième fois consécutive la bourse Robert Sheitoyan en éducation, attribuée pour la qualité du dossier universitaire, et également pour une deuxième fois de suite la bourse Guy Marier-Bell en éducation de la Fondation de l’UQAM, visant à souligner la qualité du dossier académique et l’engagement communautaire.
Après avoir complété le programme court de 2e cycle en éducation relative à l’environnement de l’UQÀM en 2010, Lidia Guennaoui a entrepris une recherche de maîtrise, dirigée par Tom Berryman. Elle s’intéresse à l’éducation relative à l’environnement au sein d’organismes œuvrant contre l’exclusion sociale dans un contexte multiethnique. Lidia est également agente de recherche au Centr’ERE. Signalons qu’elle est co-fondatrice de l’organisme à but non lucratif le Mouvement interculturel pour l’environnement et qu’elle s’implique au sein de « Familles en nature : 4 saisons de plaisir! », un projet issu d’un partenariat entre plusieurs organismes communautaires montréalais.
Jérôme Lafitte, doctorant en éducation et géographie appliquées à l’environnement, s’est mérité la bourse Robert Sheitoyan en éducation pour le 3e cycle, attribuée pour la qualité du dossier universitaire.
Suite à un master de recherche en géographie, spécialité environnement et paysage au sein du laboratoire Géode-Cnrs de l’université Toulouse 2-Le Mirail (UTM), Jérôme Lafitte entreprend un doctorat en co-tutelle entre l’UTM sous la direction de Christine Vergnolle-Mainar et l’UQAM, sous la direction de Lucie Sauvé. Jérôme s’intéresse au dialogue des savoirs dans les dynamiques participatives au sein des territoires en projets de « développement durable » et au rôle que peuvent y jouer les temporalités environnementales. Jérôme est également adjoint de recherche au Centr’ERE.