5 avril 2013
Cet événement a été un espace de partage d’expériences et de réflexions autour de la proposition du « Bien Vivre », ce paradigme qui se revendique de principes éthiques et de savoirs traditionnels autochtones mettant de l’avant des perspectives d’organisation de vie et de gestion des territoires basés sur le bien-être, la paix, la plénitude et la liberté en et des communautés (au sein du réseau d’humains et non humains), en harmonie avec la nature et qui confronte le mode de développement extractiviste et exogène dominant. Les discussions ont fait état des luttes des communautés locales et autochtones contre les projets extractifs actuellement en expansion et de la dénonciation de la vulnération des droits politiques et territoriaux de nature collective des peuples autochtones qui sont reconnus par les systèmes juridiques nationaux et internationaux. L’augmentation du refus et de la résistance des communautés a été mise en évidence tout comme le renforcement de la structuration sociale et communautaire qui interpelle le système politique actuel et questionne la démocratie et les styles de vie occidentaux.
Organisé par le Département de science politique et administrative de l’Université de Salamanca d’Espagne en partenariat avec l’Observatoire Citoyen du Chili, ce séminaire a compté également sur la collaboration et la participation de la Faculté des sciences juridiques et sociales de l’Université Austral du Chili, l’Institut d’études anthropologiques de l’Université Austral du Chili, l’Observatoire des Droits Humains des Peuples Autochtones de Neuquén d’Argentine, le Parlement de Coz Coz – organisation autochtone Mapuche du Chili, la Communauté Diaguita de Huasco Alto, Chili, et aussi, du Centr’ERE de l’UQAM, représenté par Ximena Cuadra, adjointe de recherche, qui a participé à ce séminaire grâce au soutien financier de DiALOG – réseau de recherche et de connaissances relatives aux peuples autochtones.
Pour plus d’information : http://www.observatorio.cl/node/8659