Hugue Asselin
Maîtrise de recherche en sciences de l’environnement, UQAM
Quelle économie pour quel environnement dans la formation en sciences de l’environnement ?
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Résumé de la présentation :
Dans cette communication, je présenterai les grandes lignes de la recherche qualitative effectuée dans le cadre d’une maîtrise en sciences de l’environnement. Cette étude visait à saisir comment l’éducation relative à l’environnement, plus spécifiquement la formation relative à l’environnement en milieu universitaire, peut contribuer à la compréhension et à la transformation de la relation entre économie et écologie.
Dans un contexte caractérisé par la transformation du monde en marchandise et l’accumulation des constats appuyant la nécessité d’un changement de paradigme en économie, la formation à la maîtrise en sciences de l’environnement apparaît comme un lieu fertile pour penser de manière critique et favoriser la reconstruction collective de cette dimension éco-nomique de notre rapport à l’environnement. Ainsi, après le court exposé d’une première analyse de l’offre de formation à l’UQAM, quelques pistes de bonification de l’offre de formation seront présentées dans une perspective de clarification et de diversification des orientations curriculaires.
Claudia Montaño
Doctorat en sciences de l’environnement, UQAM
« Vivir Bien » et territorialité autochtone : Les cas des peuples Innu (Québec/Canada) et Mojeño (Beni/Bolivie)
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Résumé de la présentation :
Dans le cadre de cet exposé, nous présenterons sommairement le devis d’une recherche doctorale en cours qui se penche sur la proposition du « Vivir Bien » visant à tirer des apprentissages inspirants et/ou des apports potentiels de celle-ci à la formulation de propositions alternatives de ou au développement. La démarche cherche à contribuer à la définir, à alimenter sa pratique et à identifier sa pertinence pour des contextes autres qu’autochtones. Nous aborderons les principaux éléments axiologiques et praxéologiques de la proposition du « Vivir Bien » qui s’articule sur la cosmovision autochtone andine, laquelle en même temps, se présente comme une critique et comme une alternative au système capitaliste et au modèle de développement dominant; ceux-ci caractérisés par une rationalité cartésienne, utilitaire et anthropocentrique. Finalement, en nous appuyant sur les cas des peuples Innu du Québec et Mojeño, de l’Amazonie bolivienne, nous nous attarderons plus particulièrement à la relation autochtone au territoire et au mode de vie qui sont à la base de cette proposition et aux relations société – environnement – développement qui se dégagent.
Les Midis-Étudiants offrent aux étudiant-e-s membres du Centr’ERE un espace de partage, de discussion et de diffusion de leurs recherches. L’activité est accessible à distance pour les étudiant-e-s des différentes universités associées au centre. Les séminaires sont ouverts à toute la communauté universitaire et au grand public.