La gestion des matières résiduelles dans les communautés nordiques du Québec : le cas de la Localité de Radisson | Midi-étudiant | 3 avril 2023

Maude Normandin Bellefeuille, candidate à la maîtrise en sciences de l’environnement de l’UQAM, sous la direction de Denise Proulx, chercheuse associée au Centr’ERE, et la codirection de Laurence Brière, professeure au Département de didactique de l’UQAM et chercheuse régulière au Centr’ERE.

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Résumé :

La localité de Radisson, en Eeyou Istchee Baie-James, est la collectivité allochtone la plus septentrionale du Québec. Comme bon nombre de communautés nordiques situées en région éloignée, la gestion des matières résiduelles y est un défi de taille.  

Le cas de Radisson est particulièrement d’intérêt, car malgré sa faible démographie, elle écope d’un volume important de matières résiduelles industrielles et domestiques, en raison de sa proximité au complexe hydroélectrique de La Grande Rivière d’Hydro-Québec et du nombre élevé de travailleurs.euses fly-in fly-out qui séjournent périodiquement au sein de la localité. L’éloignement géographique et le manque d’infrastructures et de gestion des matières résiduelles des dernières années ajoutent au bilan, résultant en une accumulation de déchets dans la forêt boréale entourant le lieu d’enfouissement en tranchée (LEET) de Radisson sur un rayon de cent mètres. 

Dans l’optique d’émettre des recommandations pour améliorer la gestion des matières résiduelles localement, et ultimement en Eeyou Istchee Baie-James, les enjeux propres à la réalité du territoire et les impacts qui en découlent sur le plan culturel, économique et environnemental se doivent d’être pris en compte. Le contexte biculturel de l’Eeyou Istchee Baie-James, terre ancestrale des communautés eeyouch, est un aspect dont on ne peut passer outre. 

Il est donc utile de s’inspirer d’un cas de bonne pratique de gestion des matières résiduelles en contexte nordique multiculturel, afin d’en ressortir les pistes d’intervention qui pourraient éventuellement être transférées et adaptées à la localité de Radisson. Le cas du projet collaboratif du Comité intercommunautaire de gestion des matières résiduelles de la Ville de Schefferville, de la Nation Naskapi de Kawawachikamach et de la communauté innue de Matimekush-Lac John a été retenu. Nous verrons les verrous et les leviers mis en place pour assurer le succès de l’initiative porteuse de justice environnementale et sociale. 

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L’écoformation comme piste d’exploration du soi écologique | Midi-étudiant | 20 février 2023

Dans le cadre des midis étudiants du Centr’ERE, nous avons eu le plaisir d’accueillir Orane Bischoff, doctorante en sciences de l’éducation, à L’institut Agro | Montpellier SupAgro, sous la direction de Pascal Galvani, professeur titulaire au Département de psychologie et de travail social de l’Université du Québec à Rimouski et chercheur régulier au Centr’ERE.

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RÉSUMÉ
Dans le cadre de ma recherche, je m’interroge sur la façon dont les expériences de nature contribuent à la formation d’un soi écologique. Pour cela, je m’ancre dans le cadre épistémologique de l’autoformation existentielle (Pineau, 2015, Galvani, 2020) qui permet d’explorer la place de l’écoformation (Pineau, 1992) dans les histoires de vie (Pineau et Legrand, 1993). Je mobilise les travaux autour des autobiographies environnementales (Bachelart, 2009, Cottereau, 2017, Pierron, 2021) et ceux qui ont exploré la notion d’identité écologique/environnementale (Tomashow, 1995, Clayton et Oppotow, 2003, Vogel, 2006, Chawla, 2016) ou de soi écologique (Naess, 2020). Plus concrètement,  je m’intéresse aux expériences de nature (Pyle, 1996, Chawla, 1998) d’étudiant-es issus de l’enseignement agricole français. Je propose de croiser la méthode de l’atelier des kaïros (Galvani, 2020) avec celle des histoires de vie en formation (Pineau, 2006) pour explorer le rapport à la nature et les dynamiques internes d’un soi écologique. Cette recherche exploratoire souhaite proposer des perspectives pour articuler formation existentielle et éducation relative à l’environnement.

Orane Bischoff est ingénieure pédagogique à l’Institut Agro-site de Florac, doctorante en sciences de l’éducation, rattachée au Laboratoire Interdisciplinaire de Recherche en Didactique, Education et Formation de l’Université de Montpellier sous tutelle de l‘Université de Montpellier et de l’Université Paul Valéry Montpellier 3(France).

Informations : ere@uqam.ca

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Éducation au sein d’un mouvement écocitoyen alliant Premiers Peuples et allochtones : La Grande Marche pour la protection des forêts | Midi-étudiant | 16 février 2023

Alexis Legault, Maîtrise en éducation de l’Université de Sherbrooke sous la direction d’Adolfo Agundez-Rodriguez, professeur adjoint à la Faculté d’éducation de l’Université de Sherbrooke et chercheur régulier au Centr’ERE.

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RÉSUMÉ

La protection du territoire constitue un lieu de convergence important entre les Premiers Peuples et les mouvements écologistes majoritairement allochtones. À travers le Canada, des groupes autochtones sont impliqués dans une large proportion des luttes environnementales menées depuis une centaine d’années. Le Québec représente d’ailleurs l’une des provinces où ces conflits environnementaux sont le plus fréquemment survenus depuis le début du 20e siècle.

Au Québec, la Grande Marche pour la protection des forêts représente un exemple actuel d’un mouvement environnemental orienté vers la protection du territoire qui implique une collaboration entre les Premiers Peuples et divers groupes allochtones. Ce mouvement a notamment permis d’unir le milieu scolaire, des communautés autochtones, des membres du milieu artistique, des ONG environnementales et des groupes écocitoyens autour d’une marche d’une quarantaine de jours, s’étendant de Ripon, en Outaouais, jusqu’à Québec. L’une des principales revendications de ce mouvement aura été la mise en œuvre de dizaines de projets d’aires protégées au sud de la province.

Dans un contexte où de nombreux appels à une éducation à l’écocitoyenneté de qualité se font pourtant entendre depuis des années, il semble que plusieurs obstacles rendent toujours cette tâche particulièrement complexe pour un milieu scolaire aux ressources limitées. Constater l’isolement des écoles québécoises dans ce mandat d’éducation à l’écocitoyenneté encourage à l’observation des pratiques de collaborations et des apprentissages générés par des mouvements environnementaux comme celui de la Grande Marche pour la protection des forêts. En se penchant sur les embuches et les réussites vécues par des initiatives comme celles-ci, cela pourrait conduire à repenser le rôle éducatif des mouvements environnementaux au Québec, mais aussi à revisiter la pertinence d’établir des liens entre l’école et les mouvements sociaux qui traversent la société.

Informations : ere@uqam.ca

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Créer des liens entre le travail social et l’éducation relative à l’environnement : Les cas de recherches actuelles de 2e cycle en travail social | Midi-étudiant | 9 février 2023

Midi-étudiant d’Anaïs Isabelle Gerentes, de Gabrielle Laverdière-Pilon et de Geneviève Pellerin St-Amand sont candidates à la maîtrise en travail social de l’Université du Québec à Montréal, sous la direction de Sylvie Jochems, professeure à École de travail social de l’UQAM et chercheuse régulière au Centr’ERE.

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RÉSUMÉ
Les intervenant.e.s en travail social se sont depuis longtemps engagé.e.s dans les luttes environnementales et pour la justice écosociale au Québec (Comeau, 2010), tant au niveau local qu’international (Dominelli, 2018; Gonzalez-Hidalgo, 2020). Parmi ces intervenant.e.s, les intervenant.e.s en action collective (Comeau, Bourque et Lachapelle, 2018; Lachapelle, 2017) ont particulièrement contribué aux mouvements sociaux environnementalistes et écologistes alors qu’illes ont été mandatés par leur organisation communautaire ou institution publique pour animer et contribuer à des projets sociopolitiques, sociocommunautaires, socioéconomiques ou même socio institutionnelles. L’accélération du changement climatique pressent de plus en plus ces intervenant.e.s à s’engager davantage face aux risques et catastrophes (Maltais et al, 2021; Maltais, 2005), dans la formation (Drolet et al, 2015), par des actions de prévention, d’écologisation des institutions sociales et de politisation (Latour et Schultz, 2022; Latour, 2017) dans les communautés territoriales (Bernard et Michaud, 2020). Les pratiques écosociales foisonnent au Québec mais demeurent peu documentées. Or, les milieux du travail social universitaires francophones ont tardé à développer ce champ de connaissances du travail écosocial et sont peu ou prou représentés dans les centres de recherche portant sur les questions environnementales (Larocque, Roy et MacDonald, 2022; Jochems, Poisson et Létourneau, 2017). Ces questions demeurent à ce jour dans l’angle mort de la majorité des programmes universitaires en travail social : cursus, milieux de stage, corps professoral spécialisé.  

Pour relever ce défi, le travail social semble avoir avantage à développer un dialogue avec les acteur.trice.s de l’éducation relative à l’environnement et à l’écocitoyenneté, notamment en s’inspirant de leurs pratiques éducatives, académiques et scientifiques.  Dans cet élan, nous nous demanderons comment le travail social peut-il mieux intégrer les questions socio-écologiques et les défis méthodologiques de l’intervention sociale en découlant ? Cette réflexion se tiendra à partir de trois parcours de recherche et de recherche d’intervention menés par des étudiantes du programme de 2e cycle en travail social à l’UQAM : la prise en compte des populations socioéconomiquement vulnérables dans la transition écologique, les émotions écologiques dans une perspective critique, les parcours d’engagement des femmes dans des actions écoféministes.

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Crise hydrique, conflits sociaux et zones de sacrifice : Analyse systémique des risques socio-écologiques dans le bassin versant du Huasco, Chili | Midi-étudiant | 12 janvier 2023

Andres Larrea Burneo, candidat au doctorat en sciences de l’environnement de l’UQAM, sous la direction d’Isabel Orellana, professeure du Département de didactique de l’UQAM et de Juan-Luis Klein, professeur au département de Géographie de l’UQAM

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RÉSUMÉ
Cette recherche s’intéresse aux trajectoires environnementales de territoires en crise, aux risques complexes confrontés par les acteurs locaux, et aux outils scientifiques pouvant informer leurs stratégies de résilience. La vallée du fleuve Huasco est un étroit filet de végétation qui traverse le désert d’Atacama, le plus aride au monde, des Andes au Pacifique. Officiellement reconnu en épuisement hydrique depuis 2016 et situé dans une région en processus de désertification accélérée, le bassin hydrographique du Huasco dépend de l’eau de fonte de glaciers andins fortement détériorés par les impacts simultanés du réchauffement climatique et de mégaprojets miniers en haute montagne. Une proportion importante de la population de la vallée vit actuellement en situation de précarité hydrique, habitant parfois des urbanisations informelles ou sans accès aux réseaux d’eau potable et dépendant du transport par camion-citerne. Cette situation critique est à l’origine de multiples conflits sociaux impliquant des communautés locales et des mégaprojets miniers, thermoélectriques et agroindustriels depuis les années 90. Divers regroupements citoyens, notamment des communautés autochtones Diaguita dénoncent la contamination et l’accaparement de l’eau rendue possible par le système de privatisation et de mise en marché des ressources hydriques institutionnalisé au Chili. La conflictualité sociale est particulièrement grave dans la région connue localement comme la « zone de sacrifice » du Huasco, une zone de développement pluri-industriel située sur le bord côtier, à l’embouchure du fleuve, où les normes de qualité environnementale sont systématiquement dépassées par les émissions industrielles. Déclarée en 2012 « zone latente » en termes de saturation de contaminants sous forme de matériel particulaire respirable (MP10) par le Ministère de l’Environnement, une étude récente a démontré que les habitants de cette région sont exposés à un risque accru de contracter une maladie respiratoire chronique et de mourir d’une maladie cardiovasculaire ou cérébrovasculaire. La nature complexe et multidimensionnelles des risques associés aux changements environnementaux et l’incertitude qui caractérise les trajectoires non-linéaires des systèmes socio-écologiques requiert l’adoption d’une perspective systémique dans la création de connaissances pour la planification territoriale de la résilience. À travers de la cartographie participative produite en collaboration avec des acteurs locaux de la société civile et de la gouvernance territoriale (regroupements citoyens, organisations non-gouvernementales, gouvernements autochtones et municipalités communales) et adoptant une perspective systémique, ce projet vise à caractériser et à évaluer les multiples risques socio-écologiques affectant le territoire du bassin hydrographique ainsi que les vulnérabilités présentes dans les populations locales.

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Extraction du lithium dans le nord du Chili : Les impacts locaux d’une transition énergétique globale | Midi-étudiant | 24 novembre 2022

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Gabriel Poisson, candidat à la maîtrise en sciences de l’environnement de l’UQAM, sous la direction d’Isabel Orellana, professeure du Département de didactique de l’UQAM.

RÉSUMÉ
Le mouvement global de la transition énergétique accroît la demande mondiale en lithium à chaque année. Cet élément, présenté comme une alternative « verte » aux combustibles fossiles par les tenants du discours dominant de la transition écologique, est central à la production de batteries lithium-ion, utilisées notamment dans l’assemblage d’automobiles électriques. Le Salar d’Atacama et le Salar de Maricunga, deux déserts de sel dans le nord du Chili, font partie du « triangle du lithium », région qui s’étend sur les territoires du Chili, de la Bolivie et de l’Argentine. Cette région du monde représenterait environ 60% des réserves mondiales de lithium. Ces deux déserts sont de plus en plus convoités par les entreprises extractives chiliennes et internationales qui souhaitent exploiter ce nouvel « or blanc ». Son extraction croissante par les entreprises extractives ajoute une pression accrue sur les écosystèmes et l’eau dans ces déserts, impactant les populations locales. Les théories de l’écologie politique et de la justice environnementale seront ici mobilisées afin d’explorer les impacts complexes de l’extraction et de l’exploration du lithium dans le Salar d’Atacama et le Salar de Maricunga. De manière plus générale, la recherche se propose de cerner les impacts sociaux, environnementaux et culturels de l’industrie du lithium dans les déserts d’Atacama et de Maricunga. Ces impacts seront notamment explorés à travers la mise en lumière des perceptions de membres des communautés locales et des organisations écologistes et autochtones impliquées dans la protection des deux déserts. Cette recherche a pour objectif de participer à analyser les potentiels dommages collatéraux de la transition énergétique mondiale à partir d’un regard critique du modèle économique dominant et des pratiques extractives contemporaines. 

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Perspectives critiques au sein d’un conflit socio-écologique en contexte de transition énergétique : Le cas du projet Authier | Midi-étudiant | 13 avril 2022

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Gabrielle Roy-Grégoire, candidate à la maîtrise en sciences de l’environnement de l’UQAM, sous la direction d’Isabel Orellana, professeure du Département de didactique de l’UQAM.

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Résumé

Cette présentation a mis en lumière la résistance présente dans la mobilisation sociale qui émerge au Québec face à la multiplication de projets extractifs, spécifiquement face à ceux qui s’insèrent dans la transition énergétique globale. Se basant sur une recherche de maîtrise, cette présentation ciblait précisément le cas du projet minier Authier, en Abitibi-Témiscamingue, afin d’explorer l’attitude et le discours critique grandissant à l’égard du lithium. À l’échelle mondiale, la transition énergétique est associée à un capitalisme vert. Au Québec, elle s’articule entre autres par un plan d’électrification des transports, ciblant certains métaux essentiels à ce nouveau marché tels que le lithium. Depuis une décennie, un boom extractif marque le secteur minier et s’accompagne d’une montée de conflits socio-écologiques sur le territoire. Ils soulèvent des enjeux de justice environnementale et mènent à une réflexion quant à la place des projets extractifs dans le cadre des actions provinciales spécifiques à la crise climatique. Dans le contexte de l’Abitibi-Témiscamingue, jamais un projet minier n’a été bloqué par les habitants de la région. La résistance sociale contre le projet Authier est donc d’une lutte sans précédent. Cette recherche a pour objectif d’étudier une situation de conflit socio-écologique lié à un nouveau type d’extractivisme en contexte de croissance verte en prenant ce cas de projet d’exploitation de lithium au Québec. Précisément dans cette présentation, le contexte de la problématique, la collecte de donnée, les résultats et les analyses préliminaires furent abordés. 

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À la recherche de fondements éducatifs pour une utopie écosophique et écohumaniste. Quels savoirs écosociaux développer à l’université | Midi-étudiant | 27 janvier 2022

Midi-étudiant de Mélanie Champoux 27 janvier 2022
À la recherche de fondements éducatifs pour une utopie écosophique et écohumaniste.
Quels savoirs écosociaux développer à l’université?

Mélanie Champoux, candidate au doctorat en éducation à l’Université de Sherbrooke, sous la direction d’Adolfo Agundez Rodriguez, professeur au Département de l’enseignement au préscolaire et au primaire de l’Université de Sherbrooke et de Gina Thésée, professeure titulaire au Département de didactique de l’UQAM.

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Résumé

Les nombreux défis qui se posent à l’humanité devant les enjeux écosociaux contemporains interpellent plus que jamais les modèles d’éducation qui sont mobilisés dans les curricula universitaires. Face aux multiples phénomènes d’injustice, d’aliénation, d’exploitation, de domination et de destruction du territoire et des êtres vivants, humains et non-humains, quels savoirs les êtres humains ont-ils la responsabilité de développer pour cheminer vers la création de sociétés plus justes, plus harmonieuses, plus saines, plus…vivantes? Et quelles épistémologies seraient les plus à même de les guider dans ces apprentissages?

Les fondements sur lesquels s’appuient l’ERE ainsi que plusieurs autres « éducations à » puisent dans plusieurs traditions intellectuelles, dont celles de l’éducation humaniste, de la pédagogie critique, de l’écosophie, de l’inter puis de la transdisciplinarité. En s’inspirant de ces mêmes fondements d’origine, nous pouvons tenter de construire une vision pour l’université du 21e siècle. Ainsi, nous pourrions tenter d’élargir le formidable réseau de savoirs construits par l’ERE aux autres disciplines et programmes universitaires. 

Toutefois, pour se donner les moyens de construire une vision de l’université du futur qui soit à la hauteur d’une utopie écosophique et écohumaniste, il serait peut-être sage, en plus d’apprendre de ces mêmes fondements, de porter attention aux aspirations les plus profondes de jeunes adultes qui, par leurs divers engagements professionnels et citoyens, tentent aujourd’hui de reconstruire le monde en se regroupant et en agissant concrètement « ici et maintenant », pour une plus grande justice écosociale. Il serait tout aussi sage d’apprendre de notre plus ancienne enseignante, la Terre-Mère, et des peuples qui ont appris d’elle depuis des millénaires. 

Dans un monde ravagé par de multiples blessures causées par la déshumanisation, l’appropriation et la dépossession, la réciprocité épistémologique qui habite le dialogue transdisciplinaire envisagé nous apparait porteuse de guérison pour l’ensemble de la Création.

Mélanie Champoux est titulaire d’une maîtrise en environnement et diplômée du programme court de deuxième cycle en éducation relative à l’environnement. Elle poursuit actuellement ses études à travers le programme en éducation transformatoire à la démocratie et à la citoyenneté mondiale à l’Université du Québec en Outaouais et elle amorce un parcours doctoral en éducation à l’Université de Sherbrooke. Ses intérêts de recherche se portent sur les orientations éducationnelles des programmes de formations universitaires dans le contexte d’une transition écosociocritique.

Consultez son article publié dans le volument 16-1 de la revue Éducation relative à l’environnement

Référence:
Mélanie Champoux, « Former des acteurs de changement à l’université dans le contexte d’une transition écosociale », Éducation relative à l’environnement [En ligne], Volume 16 – 1 | 2021, mis en ligne le 20 avril 2021, consulté le 16 décembre 2021. URL : http://journals.openedition.org/ere/7029 ; DOI : https://doi.org/10.4000/ere.7029

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Média et éducation relative à l’environnement dans la formation continue des enseignant.e.s : mobilisation des savoirs et de la conscience critique | Séminaire | 28 novembre 2019

Média et éducation relative à l’environnement dans la formation continue des enseignant.e.s : mobilisation des savoirs et de la conscience critique

Mariana Tambellini Faustino
Stagiaire de doctorat de l’Université de São Paulo (Brésil)

La vidéo du séminaire de recherche ainsi que le diaporama sont désormais disponibles sur la page YouTube du Centr’ERE.

Consulter le diaporama et la vidéo lors de son dernier passage au Centr’ERE, le 23 janvier dernier :
Visionner le diaporama
Visionner la vidéo du séminaire

  • Le jeudi 28 novembre de 12 h 45 à 14 h 15
  • Pavillon Paul-Gérin-Lajoie (N), 1205 Rue Saint-Denis, Montréal, local N-3760

Note biographique – Mariana Tambellini Faustino

Mariana Tambellini Faustino est docteure en enseignement de la biologie au programme de troisième cycle Intrunités en enseignement des sciences de l’Université de São Paulo (USP) et  réalise un stage de recherche au Centr’ERE. Elle a une maîtrise en Enseignement, Histoire et Philosophie des Sciences et des Mathématiques de l’Université Fédérale d’ABC (2014) et elle est diplômée en Science et Technologie et en Biologie (baccalauréat et brevet d’enseignement) (2012). Elle participe au groupe de recherche en Éducation relative à l’Environnement et formation des enseignants (GPEAFE),  et elle a développé des partenariats avec les bureaux d’enseignement régionaux de l’État de São Paulo, dans lesquels elle a pu proposer des ateliers de formation continue aux enseignant.e.s du secondaire des écoles publiques. Elle a déjà travaillé comme enseignante de biologie et sciences au secondaire dans l’État de São Paulo et a de l’expérience dans le mentorat et le développement de cours de formation d’enseignants en ED. Actuellement, ses  domaines de recherche sont les suivants : l’éducation relative à l’environnement, l’utilisation des médias et des nouvelles technologies en contexte scolaire, la formation continue des enseignant.e.s et l’enseignement de la biologie.

Conservation côtière : un défi pour les communautés du Quintana Roo et des Îles-de-la-Madeleine | Midi-étudiant | 8 novembre 2018

Andres Larrea
Chargé de projets Environnement et biodiversité à Attention FragÎles
Coordonnateur du Centre de recherche Takata
Candidat à la maîtrise en sciences de l’environnement, UQAM, sous la direction d’Isabel Orellana

Changements climatiques, hausse du niveau de la mer, érosion, tourisme de masse, anthropisation des milieux naturels, détérioration des habitats… les milieux côtiers à travers le monde subissent des importantes pressions anthropiques globales et régionales. Cette discussion présente l’action de deux organismes locaux qui accompagnent des communautés côtières à relever les défis collectifs de l’harmonisation des milieux de vie : le Centre de recherche Takata situé à Mahahual, Quintana Roo, Mexique, et Attention FragÎles, qui œuvre depuis 30 ans aux Îles-de-la-Madeleine.