L’éco-spiritualité : une dimension de l’éco-formation | Midi étudiant | 31 mai 2018

 

Virginie Boelen
Doctorat en éducation, UQAM (Direction : Lucie Sauvé; Co-direction : Geneviève Messier)

L’éco-spiritualité est une dimension du développement spirituel et participe au développement d’un vivre-ensemble incluant l’ensemble du monde vivant, humain et non humain.

Quel est son lien avec le champ de l’éducation chez les jeunes et sa place en éducation aujourd’hui ?

Un état des lieux de la situation du développement spirituel et éco-spirituel chez les jeunes en éducation primaire séculière, dans le monde et au Québec, donnera lieu à une réflexion sur la formation initiale enseignante quant à un aspect phare du développement personnel de l’enfant en lien avec la structuration de son identité et la construction d’une vision du monde.

 

Gaston Pineau
Professeur émérite à l’Université François-Rabelais de Tours
Chercheur émérite au Centr’ERE

Gaston Pineau est le premier chercheur émérite du Centr’ERE. Il a été reconnu notamment pour ses importantes contributions autour de l’écoformation, de l’autoformation, des histoires de vie et autres questions de temporalités, de même que pour son regard particulier sur les dynamiques entre acteurs et institutions.

 

 

Éduquer à l’environnement : l’expérience des Amis de la montagne | Midi-Étudiant | 13 avril 2017

Lila Benzid

Maîtrise en sciences de l’environnement, UQAM
Immersion en nature et identité écologique : une recherche-développement d’un programme d’éducation relative à l’environnement inspiré des Forest Schools

Les Amis de la montagne, organisme à but non lucratif en charge de protéger et mettre en valeur le parc du mont Royal, s’est intéressé au phénomène de « déficit nature » mis en lumière par des recherches récentes comme l’un des problèmes résultant de l’éducation des enfants en « vases clos », particulièrement en milieu urbain. Un tel déficit entraverait leur plein développement.

En s’inspirant de l’approche d’immersion en nature des Forest Schools, l’équipe d’éducateur·trice·s en environnement des Amis de la montagne a souhaité diversifier l’offre éducative en y intégrant un programme d’activités en petit groupe, plus régulier et moins structuré, qui vise à reconnecter les enfants à la nature. En lien avec la prise de conscience écologique et au fondement de l’engagement écocitoyen, il s’agit de stimuler la création de liens affectifs à la nature, des liens d’ordre identitaire.

Cette recherche-développement vise à concevoir et à expérimenter un projet pilote en ce sens, axé sur des avenues pédagogiques créatrices de liens socioécologiques. Nous mettrons en lumière les apports positifs d’un tel programme d’activités en immersion dans la nature.
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Lidia Guennaoui

Maîtrise en éducation, UQAM
Éducation en nature et rapports d’altérité: une étude de cas critique portant sur Les Amis de la montagne et ses activités pour les usagers adultes du mont Royal, à Montréal

Un nombre croissant de voix – provenant autant des milieux académiques, éducatifs que citoyens – soulève l’importance de proposer des discours et des pratiques environnementales ancrés dans la justice sociale afin de mieux tenir compte, notamment, des dynamiques de classe sociale, de genre et de race en environnement. L’éducation en nature peut aborder ces enjeux à travers une diversité de stratégies éducatives. Dans le contexte social actuel où les discriminations raciales sont de plus en plus dénoncées et documentées, une question se pose : quelle peut être la contribution d’un organisme communautaire d’éducation environnementale à travers ses activités éducatives?

Cette communication présentera les résultats d’une étude de cas. La recherche avait pour but de mieux comprendre les dynamiques des situations éducatives, dans un contexte non formel d’éducation à l’environnement, en donnant la parole à trois groupes d’acteurs en présence : les usagers du mont Royal, les éducateurs de l’organisme Les amis de la montagne, et la montagne elle-même. Les relations que ces acteurs ont tissées entre eux sont analysées en tenant compte du modèle de la situation éducative de Legendre (2005), le SOMA.
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Les Midis-Étudiants offrent aux étudiant-e-s membres du Centr’ERE un espace de partage, de discussion et de diffusion de leurs recherches. L’activité est accessible à distance pour les étudiant-e-s des différentes universités associées au centre. Les séminaires sont ouverts à toute la communauté universitaire et au grand public.


Enseignement des sciences hors les murs | Midi-Étudiant du Centr’ERE | 2 Mars 2017

Émilie Boulay

Maîtrise en sciences de l’environnement, UQAM
Intégrer une dimension expérientielle et citoyenne à l’enseignement de la biologie au Cégep
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Jean-Philippe Ayotte-Beaudet

Doctorat en éducation, UQAM
L’éducation scientifique dehors à proximité de l’école dans l’enseignement secondaire
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Les Midis-Étudiants offrent aux étudiant-e-s membres du Centr’ERE un espace de partage, de discussion et de diffusion de leurs recherches. L’activité est accessible à distance pour les étudiant-e-s des différentes universités associées au centre. Les séminaires sont ouverts à toute la communauté universitaire et au grand public.

Art et Éducation relative à l’environnement | Midi-Étudiant du Centr’ERE | 2 Février 2017

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Magali Babin
Doctorat en Études et pratiques des arts, UQAM

Le Sonorium : quand la sensibilisation à l’environnement sonore devient sculpture audiolumineuse.

Lors de cette communication, je présenterai ma pratique en art sonore sous l’angle des activités de médiation culturelle que je réalise depuis quelques années en milieu scolaire. Le Sonorium fait partie d’une série de projets récents orientés sur l’exploration de l’environnement sonore comme matériau de création et d’éveil sensoriel. Réalisé en collaboration avec le centre d’artistes Oboro à l’hiver 2016, le Sonorium a reçu le soutien financier du ministère de la Culture et des Communications de même que celui de la Ville de Montréal. Je terminerai en mettant en relation les intentions éducatives animant ce projet et l’objet de ma recherche doctorale.

Anne Deslauriers
Doctorat en Études et Pratiques des arts, UQAM

Comment favoriser l’intégration féconde de questions socioécologiques en classe d’art au secondaire ?

Des blessures profondes sont infligées à notre milieu de vie et à notre humanité. Nul doute de la complexité de cette réalité. Un enchevêtrement de problèmes, tous interreliés et globalisés, fragilise notre monde. Aujourd’hui, l’éducation scolaire, y compris la classe d’art, doit placer le contexte socioécologique au centre de ses préoccupations. Dans le cadre de cette communication, je présenterai les grandes lignes de la recherche-intervention que je mène actuellement. Celle-ci vise à modéliser une approche en enseignement des arts plastiques au secondaire favorisant l’arrimage entre l’éducation artistique et l’éducation relative à l’environnement. J’aborderai l’architecture générale de la recherche, le mode d’analyse des données, ainsi que l’intervention artistique et pédagogique qui elle, a déjà été réalisée. Je terminerai en montrant comment cette intervention s’inscrit dans les visées du Programme de  formation de l’école québécoise en mettant de l’avant les enjeux relatifs aux grandes problématiques du XXIe siècle.
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Les Midis-Étudiants offrent aux étudiant-e-s membres du Centr’ERE un espace de partage, de discussion et de diffusion de leurs recherches. L’activité est accessible à distance pour les étudiant-e-s des différentes universités associées au centre. Les séminaires sont ouverts à toute la communauté universitaire et au grand public.

Ce Midi-étudiant est organisé en collaboration avec Vincent Bouchard-Valentine, membre chercheur régulier du Centr’ERE et professeur au département de musique de l’UQAM.

ERE, économie et écologie – Vivir bien et territorialité autochtone | Midi-Étudiant du Centr’ERE | 17 Novembre 2016

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Hugue Asselin

Maîtrise de recherche en sciences de l’environnement, UQAM
Quelle économie pour quel environnement dans la formation en sciences de l’environnement ?
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Résumé de la présentation :

Dans cette communication, je présenterai les grandes lignes de la recherche qualitative effectuée dans le cadre d’une maîtrise en sciences de l’environnement. Cette étude visait à saisir comment l’éducation relative à l’environnement, plus spécifiquement la formation relative à l’environnement en milieu universitaire, peut contribuer à la compréhension et à la transformation de la relation entre économie et écologie.
Dans un contexte caractérisé par la transformation du monde en marchandise et l’accumulation des constats appuyant la nécessité d’un changement de paradigme en économie, la formation à la maîtrise en sciences de l’environnement apparaît comme un lieu fertile pour penser de manière critique et favoriser la reconstruction collective de cette dimension éco-nomique de notre rapport à l’environnement. Ainsi, après le court exposé d’une première analyse de l’offre de formation à l’UQAM, quelques pistes de bonification de l’offre de formation seront présentées dans une perspective de clarification et de diversification des orientations curriculaires.

 

Claudia Montaño

Doctorat en sciences de l’environnement, UQAM
« Vivir Bien » et territorialité autochtone : Les cas des peuples Innu (Québec/Canada) et Mojeño (Beni/Bolivie)
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Résumé de la présentation :

Dans le cadre de cet exposé, nous présenterons sommairement le devis d’une recherche doctorale en cours qui se penche sur la proposition du « Vivir Bien » visant à tirer des apprentissages inspirants et/ou des apports potentiels de celle-ci à la formulation de propositions alternatives de ou au développement. La démarche cherche à contribuer à la définir, à alimenter sa pratique et à identifier sa pertinence pour des contextes autres qu’autochtones. Nous aborderons les principaux éléments axiologiques et praxéologiques de la proposition du « Vivir Bien » qui s’articule sur la cosmovision autochtone andine, laquelle en même temps, se présente comme une critique et comme une alternative au système capitaliste et au modèle de développement dominant; ceux-ci caractérisés par une rationalité cartésienne, utilitaire et anthropocentrique. Finalement, en nous appuyant sur les cas des peuples Innu du Québec et Mojeño, de l’Amazonie bolivienne, nous nous attarderons plus particulièrement à la relation autochtone au territoire et au mode de vie qui sont à la base de cette proposition et aux relations société – environnement – développement qui se dégagent.

Les Midis-Étudiants offrent aux étudiant-e-s membres du Centr’ERE un espace de partage, de discussion et de diffusion de leurs recherches. L’activité est accessible à distance pour les étudiant-e-s des différentes universités associées au centre. Les séminaires sont ouverts à toute la communauté universitaire et au grand public.

Musique et éducation relative à l’environnement | Midi étudiant du Centr’ERE | 12 Mai 2015

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Musique et éducation relative à l’environnement :
la création sonore comme stratégie de transformation sociale
Vincent Bouchard-Valentine, Professeur du département de musique, UQAM

 

Résumé :

L’écologie sonore peut être définie comme la science qui étudie les relations entre les êtres vivants et leur environnement sonore. Dans son ouvrage Le paysage sonore (1979), le compositeur canadien Raymond M. Schafer énonce les principes de cette nouvelle discipline et propose une terminologie évocatrice : pollution sonore, sons menacés d’extinctions, parfum acoustique, schizophonie, bruit sacré, etc.

Plusieurs courants musicaux se sont développés au XXe siècle en remplaçant le concept de « note » – c’est-à-dire un son relativement stable de hauteur repérable – par le concept plus intégrateur de « son », lequel permet d’étendre la palette orchestrale à l’ensemble de l’univers sonore connu. Dans la perspective schaferienne, l’environnement sonore devient une immense composition musicale perpétuelle dont nous sommes la fois le public, les interprètes et les compositeurs.

L’éducation musicale n’est pas en reste de mutations fertiles au XXe siècle. L’éveil musical et les propositions qui lui sont associées placent la création sonore et l’expression libre de l’enfant au centre d’une conception de l’éducation musicale qui est en rupture avec la tradition pédagogique fondée sur le solfège. Actualisant le paradigme de l’enfant créateur, l’éveil musical, tel que formalisé par François Delalande (1984), vise le développement de la sensibilité aux sons, de l’habileté à en produire et de la capacité à les organiser.

Complétée d’extraits sonores et d’exemples pédagogiques représentatifs, cette conférence exposera les fondements théoriques d’une proposition d’éducation relative à l’environnement sonore compatible avec les visées du Programme de formation de l’école québécoise en musique.


Présentation du conférencier:

Vincent Bouchard-Valentine est professeur de pédagogie musicale au Département de musique de l’Université du Québec à Montréal. Il détient une maîtrise ainsi qu’un doctorat en éducation de cette institution. Auparavant, il a enseigné la musique dans les écoles primaires de la Commission scolaire de Saint-Hyacinthe. Très impliqué dans la Fédération des associations des musiciens éducateurs du Québec, il est aujourd’hui éditeur délégué de la revue Musique et pédagogie. Pour Vincent Bouchard-Valentine, l’interaction entre les milieux universitaire et scolaire est essentielle que ce soit pour valider la formation initiale des enseignants ou pour contribuer à l’amélioration des pratiques sur le terrain.
Spécialiste des fondements théoriques de l’éducation musicale scolaire, il a également acquis une expertise originale dans les modèles d’enseignement de la création sonore, notamment avec les structures sonores des frères Baschet et l’application pour iPad FonoFone du compositeur Yves Daoust. Il poursuit cette démarche sur le plan interdisciplinaire au sein l’équipe de recherche EntreLACer littératie, art et culture des jeunes.
L’écologie sonore est une thématique transversale chez Vincent Bouchard-Valentine. Il développe depuis plusieurs années une proposition inédite d’éducation relative à l’environnement sonore fondée sur les travaux du compositeur canadien R. M. Schafer et s’inscrivant dans le courant de la musique environnementale.

3e édition | Midi étudiant du Centr’ERE | 25 mars 2015

Vidéos des participants

Nayla

Justice environnementale et écocitoyenneté : quelles connexions?
Nayla Naoufal – Stagiaire postdoctorale à l’Université Laval>Visionner la vidéo

 

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miditudiantnaoufal25mars2-2-1-638

 


PierreAcceptabilité sociale – Cartographie d’une notion et de ses usages
Pierre Batellier – Doctorat en sciences de l’environnement, UQAM
(direction : Lucie Sauvé; co-direction : Jean-Philippe Waaub)

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presentation-p-batellier25marsacceptabilitesociale-1-638

 

 

2e édition | Midi étudiant du Centr’ERE | 4 février 2015

fleuveVidéos de la 2e édition des Midis Étudiants du Centr’ERE, le 4 février 2015.

 

Vidéos des participants

anne-isabelle

Entre nature culture et hydrocarbures : le cas de l’exploration pétrolière sur l’île d’Anticosti
Anne-Isabelle Cuvillier, Étudiante à la maitrise en Sciences de l’environnement, sous la direction de Lucie Sauvé
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tom

Relier le singulier et le social par le milieu et les temporalités : un défi éducatif et écologique insistant
Ivan Luciano Avaca, Étudiant à la maitrise en Sciences de l’éducation, sous la direction d’Isabel Orellana
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