Cette analyse est produite par une équipe du Centre de recherche en éducation et formation relatives à l’environnement et à l’écocitoyenneté (Centr’ERE), rattaché à la Faculté des sciences de l’éducation de l’Université du Québec à Montréal. Ce mémoire a été déposé à la consultation du gouvernement du Québec sur la révision du programme d’études Ethique et culture religieuse.
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Conférence publique avec Alain Deneault | 31 octobre 2019
Le Centr’ERE a accueilli une conférence de l’auteur et philosophe Alain Deneault dans le cadre de sa tournée présentant les ouvrages L’économie de la nature et L’économie de la foi, tirés de son feuilleton théorique « Les Économies ».
L’enregistrement vidéo de la conférence est disponible sur la page YouTube du Centr’ERE.
Biographie
Alain Deneault, directeur de programme au Collège international de philosophie à Paris, travaille sur l’idéologie managériale et la souveraineté des pouvoirs privés. Il est l’auteur de Gouvernance et La Médiocratie (Lux), et a publié plusieurs essais sur les multinationales et les souverainetés de complaisance parus chez Écosociété et Rue de l’échiquier.
1. L’économie de la nature
L’expression « économie de la nature » a surgi dans le vocabulaire des sciences au XVIIIe siècle bien avant que le néologisme « écologie » ne s’impose à nous, plus d’un siècle et demi plus tard. Chez Carl von Linné, Gilbert White ou Charles Darwin, l’économie de la nature désigne l’organisation des relations entre les espèces au vu du climat, du territoire et de leur évolution. Cette économie pense l’imbrication des espèces, y compris les êtres humains, dans un réseau d’interactions incommensurables et impondérables. Mais très vite, les physiocrates, les premiers « économistes », la dévoient pour fonder une science de l’agriculture subordonnée à de prétendues lois du marché. Un détournement dont nous pâtissons jusqu’à ce jour.
Tant que ne sera pas restitué son sens, le terme « économie » nous donnera l’impression de voir double dès lors que flanqué de celui d’« écologie ». Il nous sera alors dit qu’il faut tenter de réconcilier l’une à l’autre, comme s’il s’agissait de deux champs distincts. Ce court essai s’emploie à redonner ses droits à l’économie de la nature.
2. L’économie de la foi
Gérer des biens ou administrer des organisations ne relèvent pas d’actes qui se suffisent à eux-mêmes. Ils procèdent d’un principe supérieur, lequel les justifie dans la mesure où on lui prête foi. Une profession de foi est donc de rigueur pour fonder les principes qui confèrent de la cohérence aux menus gestes par lesquels nous nous structurons tous les jours.
À ce rapport interactif entre la croyance, l’autorité et l’action, les Pères de l’Église ont donné le nom d’« économie ». Une économie de la foi, qui fonde notre matrice institutionnelle depuis le début de notre ère. Cette économie porte en elle l’exigence de penser ce que tout principe doit à l’intimité des sujets pour s’incarner dans le monde. Elle relève d’une gravité et d’une profondeur que la science économique moderne n’arrive en rien à imaginer.
Pour camoufler la béance de leur vanité, les « théoriciens » du management ont repris tel quel le vocabulaire religieux, mais pour achever de l’épuiser : ils invoquent la protection de leur business angels afin de porter leur marque au stage de l’evangelizing. Il n’y a pas pire foi que celle qui ne s’admet pas, ou se conçoit mal.
LES ÉCONOMIES – Feuilleton théorique
Avant que la corporation des économistes n’en monopolise le sens et la portée, le mot « économie » a reçu plusieurs significations des domaines des sciences, des arts et de la vie sociale. On ne saurait donc réduire l’économie aux seuls enjeux d’intendance financière et marchande auxquels on a voulu la cantonner. Ce feuilleton théorique vise à restaurer les différentes acceptions du terme « économie » et à en faire valoir l’actualité, pour ensuite synthétiser tous ces usages dans une définition conceptuelle en lieu et place de celle, idéologique, qui s’est imposée à nous.
- Le jeudi 31 octobre de 17h à 19h
- Université du Québec à Montréal
- Pavillon Athanase-David, salle D-R200
- 1430 rue Saint-Denis, Montréal
- Entrée libre
- Événement Facebook
- Télécharger l’affiche [JPG]
- Vidéo de la conférence
Colloque international L’éducation relative au changement climatique | 10-11 Octobre 2019
L’équipe du Centr’ERE a organisé le colloque international L’éducation relative au changement climatique : principes, approches et pratiques en milieux formels et non formels, les 10 et 11 octobre 2019, à l’Université du Québec à Montréal au Foyer du Studio-théâtre Alfred-Laliberté, local J-M400, situé dans le Pavillon Judith-Jasmin (405, rue Sainte-Catherine Est, Montréal, H2L 2C4).
Cet événement a réuni des équipes de recherche internationales, des chercheurs, des organisations et des institutions éducatives québécoises, de même que des jeunes leaders du mouvement étudiant de lutte aux changements climatiques au Québec.
Pour revoir les conférences, visitez la page YouTube du Centr’ere.
> Consulter le programme détaillé
> Consulter la présentation détaillée du colloque
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Première journée – Jeudi 10 octobre 2019
MOT DE BIENVENUE
00:15 Jean Bélanger, Doyen de la Faculté des sciences de l’éducation de l’UQAM
INTRODUCTION
04:30 Un colloque socio-scientifique du Centr’ERE : Lucie Sauvé, UQAM
12:56 Mise en contexte et en forme : Adolfo Agundez Rodriguez, UQAM
CONFÉRENCE D’OUVERTURE
30:12 Éduquer sur le climat ou pour le changement?
Édgar J. González Gaudiano, Universidad Veracruzana, Mexique
27:21 Animation : Lucie Sauvé, UQAM
Traduction simultanée : Isabel Orellana, UQAM
Interactions avec l’assemblé : 1:11:18
1:36:41 Table ronde // LES MOUVEMENTS ÉTUDIANTS AU QUÉBEC
Quelle éducation les jeunes souhaitent-ils dans le contexte actuel ? Qu’apprennent-ils au cœur de leur mobilisation ? Quel rôle souhaitent-ils jouer ici et maintenant ?
Animation : Hugue Asselin, UQAM
1:42:22 – Violaine Brisebois-Lavoie, Profs pour la planète
1:44:12 – Albert Lalonde, Pour le futur et Le Devoir Environnemental collectif
1:45:45 – Léa Ilardo, La Planète s’invite à l’Université
Discussions : 1:50:00
Interactions avec l’assemblée : 2:51:52
3:10:18 Session 1 // ENJEUX DE MOBILISATION DES JEUNES :
Comment accompagner les jeunes dans la traversée de cette époque troublante ? Quelles approches, quelles stratégies adopter pour soutenir leur mobilisation ?
Animation : Virginie Bachand-Lavallée, UQAM
Interactions avec l’assemblée : 4:03:54 Quels sont les principaux enjeux et défis associés à l’ERCC auprès des publics concernés par les différentes initiatives ? Comment relever ces défis? Animation : Félix Lebrun-Paré, UQAM 5:19:27 L’initiative de Synergie Santé-Environnement en milieu hospitalier : Nathalie Robitaille, Synergie Santé-Environnement 5:34:02 Le mouvement La planète s’invite en santé : Claudel Pétrin-Desrosiers, Médecin résidente en médicine familiale Interactions avec l’assemblée : 5:49:03 Quelle peut être la contribution particulière des arts à l’éducation au changement climatique ? Quelles réflexions émergent de vos travaux sur la question ? Quelles approches privilégier ? Quels défis à surmonter ? 6:24:04 Animation : Vincent Bouchard-Valentine, UQAM Interactions avec l’assemblée : 7:29:24 Que nous apprend la littérature de recherche à propos des enjeux liés à l’action éducative dans le contexte socio-écologique actuel, plus spécifiquement en matière de changement climatique ? Quelles principales questions de recherche traversent les programmes ici présentés ? Quelles observations ou résultats obtenus sont de nature à éclairer ou inspirer l’action éducative ? Animation : Isabel Orellana, UQAM 18:10 L’éducation relative au changement climatique dans la recherche éducative et les politiques climatiques et académiques : Antonio García Vinuesa, Alejandro Pérez Diez, Kylyan Marc Bisquert i Pérez et Pablo Ángel Meira Cartea, Universidade de Santiago de Compostela (DIAPORAMA DISPONIBLE) Le projet Resclima: réponses éducatifs et sociaux au changement climatique : Pablo Ángel Meira Cartea, Lucía Iglesias da Cunha et Kylyan Marc Bisquert i Pérez, Universidade de Santiago de Compostela, Espagne (DIAPORAMA DISPONIBLE) Vulnérabilité et résilience sociale face aux perturbations liées au changement climatique dans trois municipalités à haut risque d’inondations, à Veracruz : Ana Lucía Maldonado González, Universidad Veracruzana, Mexique (DIAPORAMA DISPONIBLE) Interaction avec le public : 1:12:45 Quels principaux objectifs poursuivent les programmes éducatifs ici présentés ? Quelles principales approches et stratégies sont privilégiées ? Quels enjeux sont soulevés ? Quelles pistes de solution sont envisagées ? Animation : Lucie Sauvé, UQAM Interaction avec le public : 2:26:54 Quelles principales approches éducatives et/ou angles d’abordage des réalités climatiques sont adoptés par chacune des initiatives ou projet ici présentés? Quels sont les résultats attendus ? Quelles sont les difficultés rencontrées ? Quelles pistes de solution sont envisagées ? Animation : Virginie Boelen, UQAM Interaction avec le public : 3:58:05 Qu’entend-t-on par « écoanxiété » ? S’agit-il d’un phénomène nouveau ? Quelles en seraient les caractéristiques et les causes possibles ? Quelles approches permettraient de mieux accueillir ce phénomène en éducation et dans l’action écosociale ? Animation : Jérôme Lafitte, UQAM Discussion : 5:10:42 Interaction avec le public : 5:20:09 CONCLUSION 5:52:55 Mots de synthèse: Adolfo Agundez Rodriguez, UQAM 6:01:43 Vers une Stratégie québécoise d’éducation en matière d’environnement et d’écocitoyenneté : Lucie Sauvé, UQAM Quelles finalités et valeurs, quels principes, buts et objectifs devraient orienter l’ERCC afin de contribuer aux changements sociaux et politiques nécessaires pour l’atténuation du CC et de ses effets? Comment développer l’engagement écosocial et l’action écocitoyenne concernant le CC? Quelles approches et pratiques sont davantage appropriées à la mise en œuvre de tels principes et à la poursuite de tels buts et objectifs? Comment accompagner l’état d’écoanxiété qu’éprouvent les jeunes en particulier? Quels sont les contenus disciplinaires, inter- et transdisciplinaires à considérer en ERCC? De quelles manières doivent être abordés ces contenus? Quels sont les apports de chaque discipline impliquée? Comment planifier et favoriser le dialogue de savoirs afin de déployer adéquatement l’ERCC? Comment favoriser la transversalité à cet effet? De quel type de formation les enseignantes et enseignants ont-ils besoin pour contribuer à la réalisation de la finalité formative de l’ERCC? Quelles sont les pratiques de l’ERCC en milieu non formel? Quelles sont leurs caractéristiques? Comment ces pratiques s’organisent-elles et s’exercent-elles dans les différents milieux d’action éducative? Quelles sont les motivations qui amènent les acteurs à agir concernant la question des changements climatiques? Quelles revendications sont véhiculées par les acteurs des milieux non formels en lien avec le changement climatique? Quels apports de l’ERCC en milieu d’éducation non formelle pourraient enrichir la réflexion sur l’ERCC et sa pratique en milieu d’éducation formelle? Comment créer des liens à cet effet entre les milieux d’enseignement formels et les contextes d’éducation non formels? Les conférences et communications de ce colloque donneront lieu à la production d’un volume thématique de la revue Éducation relative à l’environnement – Regards, Recherches, Réflexions. Pour toutes questions, veuillez contactez : l’équipe du Centr’ERE à l’adresse suivante ere@uqam.ca.
4:25:55 Session 2 // ERCC AUPRÈS DE DIFFÉRENTS PUBLICS :
6:22:29 Session 3 // ARTS ET CHANGEMENT CLIMATIQUE :
Deuxième journée – Vendredi 11 octobre 2019
00:10 Session 4 // PROGRAMMES ET SYNTHÈSES DE RECHERCHE
1:27:37 Session 5 // PROGRAMMES ÉDUCATIFS
2:56:53 Session 6 // ENJEUX PÉDAGOGIQUES ET DE COMMUNICATION
4:26:09 Table-ronde // L’ÉCOANXIÉTÉ : UN DÉFI ÉDUCATIF MAJEUR?
Thématiques
Diversité des regards autour de l’expérience et de la présence de l’arbre | 4 septembre 2019
Toute personne regarde le monde et en fait l’expérience depuis « son optique », au sens figuré et aussi corporel du terme. Ce regard singulier, porté par une histoire de vie, rencontre immanquablement le regard des autres, le regard du monde. Chaque regard est aussi formé par l’éducation, elle-même tributaire de l’imaginaire social-historique d’une société spécifique. En prenant appui sur l’expérience et la présence de l’arbre, le séminaire vise à explorer ce qui se joue dans la rencontre de cette diversité de regards.
Deux questions sont proposées pour soutenir la réflexion des participants autour de leurs expériences éducatives et de recherche
- Par quelles voies, les expériences éducatives et les interventions au sein de divers milieux, en relation avec la présence de l’arbre, sont-elles susceptibles de soulever des enjeux et de nourrir des questionnements impliquant une relation sensible et critique à l’arbre et ses environnements ?
- De quelles manières les expériences de recherche sont-elles ouvertes, perméables et sensibles à la diversité des regards et des expériences de l’arbre?
Conférencières:
Sylvie Guillerme, chargée de Recherche CNRS, Laboratoire GÉODE, Université Toulouse Jean Jaurès
Christine Vergnolle-Mainar, professeure à l’Institut National Supérieur du Professorat et de l’Éducation de Toulouse, Laboratoire GEODE, Université Toulouse Jean Jaurès.
Avec la participation de :
- Tom Berryman, professeur, Université du Québec à Montréal
- Pascal Galvani, professeur, Université du Québec à Rimouski
- Éric Richard, directeur de l’éducation et de la conservation, Les Amis de la montagne
- Le mercredi 4 septembre de 14h à 17h
- Maison Smith, au sommet du mont Royal
- 1260 Chemin Remembrance, Montréal
- Entrée libre
- Événement Facebook
- Télécharger l’affiche [JPEG]
Le séminaire sera précédé d’une marche d’exploration sur le mont Royal. Rendez-vous à la Maison Smith dès 10h.
Avis de soutenance de Jérôme Lafitte
Jérôme Lafitte, étudiant au doctorat en éducation et adjoint de recherche au Centr’ERE, soutiendra sa thèse intitulée Les temporalités environnementales et la dialogique du savoir : un enjeu pour une expertise citoyenne des acteurs-habitants de territoires en projets de « développement durable ».
Direction : Lucie Sauvé; Co-direction : Christine Mainar-Vergnolle, Université Toulouse 2-Jean Jaurès (UTJ2)
Pour en savoir plus
Mardi 3 septembre 2019
UQAM, Pavillon Paul-Gérin-Lajoie (1205, rue Saint-Denis, 6e étage)
Local N-6320
HOMMAGE à Robert Litzler | 22 août 2019
Pilier de l’éducation relative à l’environnement au Québec et dans la Francophonie
À l’hôpital Maisonneuve-Rosemont, le 23 juin 2019, est décédé l’éducateur à l’environnement de renommée internationale, Robert Litzler. Encore très actif jusqu’au début du mois de juin, à l’âge de 86 ans, son départ soulève beaucoup d’émotions. L’ensemble de la communauté de l’éducation relative à l’environnement, ainsi que les étudiants et le personnel enseignant du Collège de Rosemont, les universitaires, les éducateurs et militants écologistes, la classe politique montréalaise et québécoise, ses nombreux collaborateurs et partenaires sont invités à rendre un dernier hommage à l’homme public passionné et actif qu’était Robert Litzler, lors d’un cocktail-hommage, le jeudi 22 août prochain.
Animé d’une grande passion pour la pédagogie, Robert
Litzler s’est investi dans la cause environnementale pendant plusieurs
décennies. C’est au Collège de Rosemont où il enseignait la chimie que son
engagement a pris racine notamment via l’Association québécoise pour la
promotion de l’éducation relative à l’environnement (AQPERE), un organisme
qu’il a présidé pendant 25 ans et qui était hébergé par cette institution. Son
implication dans l’éducation à l’environnement l’a mené à contribuer à la mise
en place et surtout au maintien de l’OING Planèt’ERE qui a réalisé six forums
sur l’ERE dans l’espace francophone. Le dernier, initié par Robert et organisé
par le Centre’ERE (UQAM) et l’AQPERE, s’est tenu au Québec en 2017. Robert
Litzler s’est impliqué dans des centaines d’évènements éducatifs et
environnementaux. Il laisse dans le deuil autant d’amis, de partenaires,
d’étudiants, d’enseignants, d’universitaires, de collaborateurs, de militants
que de gens qu’il a inspirés, au Québec, au Canada, en France, en Belgique, au
Maroc, au Mali, au Bénin, en Mauritanie, en Haïti, au Cameroun, au Burkina
Faso, etc.. Il lègue un héritage extrêmement riche d’expériences pédagogiques
et d’engagement environnemental.
Les nombreux témoignages reçus ont été colligés dans un document. Si ce n’est
fait, vous pouvez témoigner de votre sympathie
ici.
Informations : AQPERE, (514) 376-1065 (à partir du 5 août).
- Le jeudi 22 août 2019, de 17h à 19h30
- Collège de Rosemont, café Show (entrée rue Rosemont, aux plateaux sportifs, 6400, 16e Avenue, Montréal, Qc, H1X 2S9)
- Inscription gratuite, mais nécessaire ici, avant le 19 août 2019
- Événement Facebook
OFFRE D’EMPLOI – Coordonnateur.rice des communications chez AQPERE | Date limite 19 août 2019
L’AQPERE est présentement à la recherche d’une personne qui aura la responsabilité de coordonner les communications avec les membres de l’organisme ainsi qu’avec les divers partenaires et acteurs du milieu de l’ERE au Québec.
Vous aimeriez faire une différence en contribuant à l’effort collectif nécessaire pour mieux éduquer/sensibiliser jeunes et moins jeunes à propos des enjeux environnementaux ? Vous avez de l’expérience en communications et en organisation d’événements ? Alors ce poste est pour vous!!
Fondée en 1990, l’AQPERE a pour mission de rassembler les intervenants œuvrant en éducation et en formation relatives à l’environnement et à l’écocitoyenneté (ERE), dans une perspective d’échange d’informations et de concertation des actions. L’association appuie ses membres en ce qui a trait à la reconnaissance, à l’organisation et à la diffusion de leurs activités et accompagne des institutions, des écoles (de la maternelle au secondaire) et des CEGEPS dans leurs projets en ERE. Elle organise divers événements (colloques, ateliers, etc.). Pour l’année qui vient, l’AQPERE mettra notamment de l’avant l’organisation d’un colloque et la diffusion d’un bullettin électronique mensuel d’information dans le domaine de l’ERE.
Description du poste :
Sous l’autorité du Conseil d’administration (CA) de l’AQPERE, et avec l’appui d’une équipe technique, la personne choisie aura à contribuer à la relance et au développement de l’organisation en ayant pour objectifs :
- La mise à jour du site Web de l’AQPERE et de ses outils de communication (dont un bulletin électronique) en collaboration avec le comité des communications et le reste de l’équipe ;
- L’élaboration et la mise en œuvre de plans d’actions et de communication, la préparation de rapports d’activités et d’autres documents ;
- La consolidation et le renouvellement du membership de l’AQPERE, afin d’assurer sa résilience, son dynamisme et sa pérennité ;
- L’établissement de partenariats avec divers organismes et institutions publiques œuvrant dans le domaine de l’ERE ;
- La recherche de subventions et de commandites.
En vue d’aider le CA dans son processus de prise de décision, le coordonnateur ou la coordonnatrice devra notamment tracer un portrait clair des calendriers et des efforts devant être consentis en matière de communications pour chacune des activités de l’AQPERE.
Qualifications et exigences :
- Diplôme universitaire en communications ou sciences de l’éducation ou tout diplôme pertinent associé à une expérience significative en lien avec le poste offert ;
- Une bonne connaissance des enjeux environnementaux nationaux et internationaux ;
- Très bonne connaissance des médias sociaux et des nouvelles technologies de l’information;
- Très bonne maîtrise de la langue française, à l’oral et à l’écrit et capacité de véhiculer des messages et à positionner des contenus suscitant l’intérêt.
- Minimum de deux ans d’expérience dans un poste similaire
Atout : connaissance de l’anglais oral et écrit.
Qualités recherchées :
- Autonomie et initiative ;
- Esprit d’équipe et de collaboration ;
- Rigueur et professionnalisme ;
- Créativité, curiosité et sens de l’innovation ;
- Capacité d’analyse, jugement critique, esprit de synthèse ;
- Facilité à communiquer et entregent.
Conditions :
- Contrat d’un an avec possibilité de prolongation ;
- Semaine de 28 à 35 heures ;
- Salaire de 22 $/l’heure ou plus selon l’expérience ;
- Possibilité de télétravail une partie du temps
- Bureau : 454, rue Laurier Est à Montréal (à deux pas du Métro Laurier).
- Date limite pour poser sa candidature : 19 août 2019
- Entrée en fonction : sept. 2019
Les personnes intéressées sont priées de faire parvenir leur CV accompagné d’une lettre de motivation à l’attention du Comité des communications par courriel : emploi@aqpere.qc.ca Nous remercions les personnes qui soumettrons leur candidature mais seul(e)s les candidat(e)s retenu(e)s en entrevue seront contacté(e)s.
Vous pouvez visualiser l’offre d’emploi d’AQPERE en suivant ce lien.
Félix Lebrun-Paré, agent de recherche au Centr’ERE, publie une affiche synthèse sur la recension des écrits
En 2017, l’organisation Thèsez-vous s’est lancée dans la création d’affiches thématiques en partenariat avec l’ACFAS, grâce au Fonds René-Pomerleau.
Félix Lebrun-Paré, agent de recherche au Centr’ERE, a réalisé l’affiche « La recension des écrits : une démarche à démystifier ». Elle vise à fournir des repères et des astuces, de même qu’à informer sur les pièges à éviter lors de cette étape incontournable, peu importe le domaine ou paradigme de recherche.
Elles sont maintenant disponibles en ligne, suite à des révisions et bonifications au fil de nombreuses activités universitaires réalisées par Thèsez-vous.
Il est également possible de les faire imprimer : les dimensions idéales d’impression des affiches sont de 24 pouces x 36 pouces pour une taille de police lisible. Cette dimension a été réfléchie pour les labo ou équipes de recherche qui souhaiteraient imprimer les affiches en grand format.
Plus d’information et pour télécharger les affiches
Felipe Rodríguez Arancibia, assistant de recherche du Centr’ERE, a participé au “XII Congrès d’éducation relative à l’environnement pour le développement soutenable” | 1 au 5 Juillet 2019
Felipe Rodríguez Arancibia, assistant de recherche du Centr’ERE, a participé au XII Congrès d’éducation relative à l’environnement pour le développement soutenable, dans le cadre de la XII Convention sur environnement et développement : Intégration et coopération pour la soutenabilité, tenue à La Havane du 1 au 5 juillet 2019 et à laquelle ont participé environ 1200 personnes de divers pays. La communication qu’il a présentée s’intitule: La résistance sociale dans les contextes de conflits socio-écologiques, un creuset de développement des dimensions critique et politique de l’éducation relative à l’environnement. Cette communication s’inscrit dans le cadre des travaux du projet Resistaction – Extractivisme, conflits socio-écologiques et émergence d’alternatives. Dimensions critique et politique de l’éducation relative à l’environnement dans la résistance sociale (projet CRSH 2018-2023), dirigé par Isabel Orellana. Diverses perspectives de collaboration s’annoncent, entre autres avec des universités du Brésil et de l’Uruguay.
Référence: Orellana, Isabel; Brière, Laurence; Sauvé, Lucie; Rodríguez Arancibia, Felipe et Roy-Grégoire, Gabrielle (2019). «La resistencia social en contextos de conflictos socio-ecológicos, un crisol de desarrollo de las dimensiones crítica y política de la educación ambiental». Communication présentée dans le cadre duXII Congreso de educación ambiental para el desarrollo sostenible, 1-5 juillet 2019, La Havane.
Programme à venir
APPEL À CONTRIBUTION – numéro thématique “Penser les humanités environnementales” de la revue SOCIÉTÉS
Appel à contribution numéro thématique Penser les humanités environnementales
« La notion d’environnement ne doit en aucun cas être confondue avec le concept de nature. Car le monde ne peut exister comme nature que pour un être qui n’en fait pas partie, et qui peut porter sur lui un regard extérieur, semblable à celui du détachement objectif de la science, à une distance telle qu’il est facile de céder à l’illusion qu’il n’est pas affecté par sa présence. La distinction entre l’environnement et la nature correspond à une différence de perspective : nous considérons- nous comme des êtres à l’intérieur d’un monde ou comme des êtres à l’extérieur de celui-ci ? Nous avons par ailleurs tendance à penser la nature comme si elle était extérieure non seulement à l’humanité […], mais également à l’histoire, comme si le monde naturel n’était que le décor immuable où se déroulent les activités humaines. Pourtant les environnements, dans la mesure où ils ne cessent de se renouveler au cours de nos vies – puisque nous les façonnons tout comme ils nous façonnent –, sont eux-mêmes fondamentalement historiques. Il nous faut donc être méfiants devant une expression aussi simple que celle d’« environnement naturel », car, en associant les deux termes, nous avons tôt fait de nous imaginer que nous transcendons le monde, et que nous sommes donc en position d’intervenir dans ses processus ». Tim Ingold, The Perception of the Environment. Essays on Livelihood, Dwelling and Skill, Londres, Routledge, 2000.
Les humanités environnementales constituent un domaine de recherche interdisciplinaire diversifié et émergent qui cherche à analyser et à étudier les interrelations complexes entre l’activité humaine (culturelle, économique, politique) et l’environnement, au sens le plus large. Aujourd’hui, la question environnementale se trouve au cœur des débats universitaires et politiques. L’analyse et le traitement des problèmes environnementaux nécessitent une compréhension de la relation réciproque entre nature et culture, entre sciences, sciences sociales et sciences humaines.
Résolument interdisciplinaires, les humanités environnementales doivent permettre la rencontre de la sociologie, de la philosophie, de l’histoire, de la géographie, de la psychologie, de l’ethnologie, des études littéraires ou encore des sciences politiques, économiques et juridiques. Si l’émergence intellectuelle et institutionnelle des domaines d’étude relatifs à l’environnement s’est fait sentir il y a une trentaine d’années déjà, le croisement des regards et des réflexions qu’ils mettent en jeu semble encore à consolider : non seulement pour intégrer la question environnementale de manière plus centrale dans les sciences humaines, en tant qu’entreprise intellectuelle, mais également dans l’optique de connaître la manière dont la culture humaine façonne les impacts environnementaux, les débats sur l’environnement et les réglementations de toutes sortes.
En effet, si des courants spécifiques interrogeant le rapport à l’environnement et la question des ressources naturelles (histoire de l’environnement, philosophie et éthique environnementales, sociologie de l’environnement, écocritique, économie de l’environnement, etc.) constitue un champ de recherche majeur dans le domaine des sciences sociales et humaines, il semble nécessaire que cette prise en charge progressive, qui s’est construite aux marges des disciplines, fasse la part belle aux approches interdisciplinaires mobilisant une large gamme d’« objets », sans pour autant que l’hétérogénéité des approches conteste la spécificité heuristique des humanités environnementales : comment l’activité humaine (historique, contemporaine et imaginaire) façonne-t-elle le monde qui nous entoure ? Comment la recherche d’une telle activité peut-elle contribuer à une compréhension plus approfondie de l’environnement ? Et que révèlent des modes d’investigation historiques, scientifiques, esthétiques ou fictifs sur notre relation avec le monde « naturel » ? Les concepts scientifiques, tels que la biodiversité, se réfèrent souvent aux zones les plus vierges du monde. Mais la plupart des parties de la terre sont sédentarisées, cultivées et leur nature est irréversiblement hybride. La biodiversité ne peut être conçue efficacement sans comprendre les environnements anthropiques. Les humanités environnementales constituent un moyen d’analyser ces changements. La pluralité des débats et des controverses passés, doit servir d’impulsion pour la mise en valeur et la représentation des savoirs et des connaissances des sciences humaines et sociales au prisme de l’environnement.
Ce numéro de la revue Sociétés a pour vocation de réunir des réflexions permettant de croiser les approches interdisciplinaires traitant des enjeux environnementaux en sciences humaines et sociales (économie écologique, green political theory, political ecology, sociologie environnementale, …) avec une série d’objets autour desquels les discours sur l’environnement se cristallisent actuellement. Les notions de milieux et d’Umwelt, la mésologie, les ambiances esthétiques, le paradigme écosophique, l’aménagement de l’urbain et du suburbain, la présence et l’agentivité du non-humain, les notions de risque et les théories de l’effondrement, les nouveaux leaders d’opinion, le politique et le transpolitique, les diverses formes de militantisme et d’activisme, l’économie verte, le juridique, les imaginaires collectifs et les représentations sociales des environnements, les écofictions ou encore la green architecture et le design environnemental sont autant de propositions d’entrées d’une liste non-exhaustive.
Les propositions de contribution en français sous forme de résumé de 1500 à 3000 signes (espaces compris) maximum précisant la question centrale, le cadrage théorique et/ou méthodologique de l’argumentation sont attendues pour le 1er septembre 2019 aux adresses suivantes : marianne.celka@univ-montp3.fr et bertrand.vidal@univ-montp3.fr
Calendrier :
- 20 septembre 2019 sélection des propositions. Les auteurs seront informés de la sélection et des consignes éditoriales pour la soumission de leur article ;
- 20 décembre 2019 réception des articles pour relecture et évaluation en double aveugle pour une publication définitive prévue au 1er trimestre 2020.
Bibliographie de référence (non-exhaustive)
Augoyard J.-F., « L’environnement sensible et les ambiances architecturales », Espace géographique, tome 24, n°4, 1995. pp. 302-318.
Berque A., Poétique de la Terre. Histoire naturelle et histoire humaine, essai de mésologie, Belin, Paris, 2014.
Blanc G., Demeulenaere E., Feuerhahn W., Humanité environnementales. Enquêtes et contre- enquêtes, Éditions de la Sorbonne, 2017.
Blanc N., Vers une esthétique environnementale, Édition Quae, Paris, 2008. Dagognet F., Considération sur l’idée de nature, Vrin, Paris, 2000.
Descola Ph., Par-delà nature et culture, Gallimard, Paris, 2005. Douglas M., Natural Symbols, Routledge, Londres-New York, 2003.
Dupuy J.-P., Pour un catastrophisme éclairé : quand l’impossible est certain, Édition du Seuil, Paris, 2004.
Guattari F., Les trois écologies, Galilée, Paris,
1989.
Guattari F., Qu’est-ce que l’écosophie ?, Édition lignes, Paris, 2018.
Houdayer H., L’Appel de l’environnement : Sociologie des pratiques écologiques, Presses universitaires de la Méditerranée, Montpellier, 2014.
Ingold T., The Perception of the Environment. Essays on Livelihood, Dwelling and Skill, Londres, Routledge, 2000.
Moscovici S., De la nature : pour penser l’écologie, Paris, Métailié, 2002.
Naess, A., Écologie, communauté et style de vie (1990), trad. de l’anglais par Charles Ruelle, Éditions MF, Paris, 2008.
Scherer R., L’écosophie de Charles Fourier, Economica Anthropos, Paris, 2002. Serres M., Le contrat naturel, Flammarion, Paris, 1992.