Programme court de 2e cycle en éducation relative à l’environnement
Admission avant le 1er décembre 2024
Notre programme vous permettra de développer vos compétences en éducation et formation relatives à l’environnement dans divers milieux d’intervention : écoles, milieux communautaires, entreprises, médias, parc, musées, centres d’interprétation, contextes de coopération internationale, etc.
À travers l’action pédagogique et l’agir environnemental, l’objectif est de stimuler l’analyse critique des réalités socio-écologiques et de contribuer aux changements que suggère une telle analyse.
Laurence Brière, professeure au Département de didactique de l’Université du Québec à Montréal et chercheuse régulière au Centr’ERE, a participé au webinaire de lancement de Répertoire de recherches Villes, climat, et inégalités, le vendredi 24 mai 2024.
Organisé par la Chaire de recherche du Canada en action climatique urbaine et le réseau Villes Régions Monde, cet événement présentait les principaux sujets abordés dans le Répertoire, ainsi que trois présentations de contributrices sur leurs recherches synthétisées dans le répertoire.
Laurence Brière y a présenté la synthèse de recherche du projet de recherche-action partenariale FORJE: Soutenir la justice épistémique par la formation réciproque au cœur d’initiatives citoyennes de transition énergétique porteuse de justice sociale, qui figure au Répertoire.
Vous pouvez prendre connaissance de la synthèse au lien suivant.
Le Répertoire de recherches Villes, climat et inégalités vise à mobiliser et diffuser des travaux de recherche récents sur les liens entre inégalités, action climatique et transition socioécologique, dans les villes de différentes tailles et des régions et contextes variés. Ce projet a été initié par laChaire de recherche du Canada en action climatique urbaine et le réseau Villes Régions Monde, avec des partenaires du milieu académique au Québec en Ontario et en Colombie Britannique et le consortium sur la climatologie régionale et l’adaptation aux changements climatiques Ouranos.
Lors du webinaire, Sophie L. Van Neste, professeure à l’INRS et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en action climatique urbaine, fera une présentation du Répertoire de recherches Villes, climat et inégalités. Puis trois conférencières présenteront leurs synthèses de recherche :
Soutenir la justice épistémique par la formation réciproque au cœur d’initiatives citoyennes de transition énergétique porteuse de justice sociale, par Laurence Brière, Professeure en éducation relative à l’environnement à l’UQAM.
Présence et pouvoir : l’illusion de l’inclusion des Autochtones dans les plans d’adaptation aux changements climatiques au Canada, par Janna Wale, Conseillère politique, Recherche autochtone à l’Institut Climatique du Canada.
Examen des considérations en matière d’équité et de justice dans les plans environnementaux de Vancouver, par Andréanne Doyon, professeure à l’école de gestion des ressources et de l’environnement de l’Université Simon Fraser.
Nous avons eu le plaisir d’accueillir Patricia-Anne Blanchet, conseillère en pédagogie autochtone, doctorante et chargée de cours à la Faculté d’éducation de l’Université de Sherbrooke, dans le cadre d’une conférence publique.
Visionner la conférence
L’expression artistique, plus précisément le théâtre social, apparait comme un moyen radicalement pacifique d’affirmer la souveraineté narrative de la jeunesse autochtone féminine. Cette approche offre des conditions propices pour dénoncer, dans une perspective écoféministe, les forces d’oppression coloniales que subissent les femmes autochtones et qui affectent les territoires. Ces productions théâtrales se déploient à travers une démarche de création collective basée sur la théâtralisation de récits de vie. Elles puisent aux racines de l’identité culturelle des femmes autochtones, participant à la coconstruction d’une écodramaturgie du mythe porteuse d’une esthétique du sacré. L’analyse d’un modèle pédagogique de création holistique inspiré des principes en pédagogie autochtone et d’approches narratives décoloniales permettra d’illustrer cette thématique.
Patricia-Anne Blanchet est conseillère en pédagogie autochtone à la Faculté d’éducation de l’Université de Sherbrooke. Elle y coordonne le comité M8wwa ᒪᒧ mamu qui œuvre, avec de nombreux partenaires autochtones, à la sensibilisation de la communauté universitaire ainsi qu’à l’inclusion des perspectives autochtones dans la formation à l’enseignement. Chargée de cours, doctorante et artiste-pédagogue, elle est membre du Centre de recherche collaborative autochtone – Atalwijokadimek de l’UdeS. Ses intérêts de recherche portent sur l’éducation artistique et l’oralité en contexte autochtone. Dans une posture d’humilité culturelle, Patricia-Anne agit également comme consultante et conceptrice pédagogique pour diverses organisations autochtones (La Boîte rouge vif, Centre des Premières Nations Nikanite, Regroupement des Centres d’amitié autochtones du Québec, etc.).
Nous avons eu le plaisir d’accueillir Kylyan Marc Bisquert i Pérez, chercheur du groupe de recherche SEPA-Interea en pédagogie sociale et éducation relative à l’environnement à l’Université de Santiago de Compostela (Galice) et stagiaire postdoctoral au Centr’ERE, Sylvie Lapointe, cinéaste et candidate à la maîtrise en anthropologie à l’Université de Montréal et Ana Deaconu, chercheuse postdoctorale avec la Chaire de Recherche du Canada sur les Inégalités en Nutrition et Santé (CIENS) à l’Université de Montréal, dans le cadre de cette table ronde qui a porté sur l’agroécologie et l’éducation relative à l’environnement.
Vous pouvez consulter les diaporamas des participant·e·s :
RÉSUMÉ Le système agroalimentaire industriel mondialisé, hégémonique à l’échelle planétaire aujourd’hui, se caractérise par l’exploitation extractiviste des territoires, par sa dépendance à l’égard des combustibles fossiles, par l’utilisation massive d’intrants chimiques, par la subordination aux marchés internationaux, et par la concentration du pouvoir par les grandes corporations transnationales. En raison de sa nature, ce système joue un rôle clé dans l’approfondissement de la crise socio-écologique dans laquelle l’humanité est plongée. L’agroécologie, née par opposition à ce modèle dominant, présente des voies prometteuses et nécessaires visant à coconstruire des systèmes agroalimentaires écologiquement équilibrés, socialement justes, culturellement inclusifs et politiquement démocratiques.
En forme de table ronde, nous explorerons les apports des propositions agroécologiques à l’Éducation relative à l’Environnement (ERE). À cet effet, les regards transdisciplinaires et pluriépistémologiques seront privilégiés. Ceux-ci cherchent à valoriser et à mettre en dialogue, dans une perspective de complémentarité avec les savoirs académiques, une diversité de savoirs paysans traditionnels et actuels, émergeant du lien étroit avec la terre et le vivant de même que ceux mobilisés par l’action collective écocitoyenne.
Comment l’ERE peut-elle contribuer à la transition vers des systèmes agroécologiques ? Comment l’ERE peut-elle se nourrir des propositions, des expériences et des savoirs divers que l’agroécologie « met sur la table » ? Comment pouvons-nous co-construire la transition agroécologique ? Comment transformer profondément nos systèmes et nos rapports au monde à travers notre nourriture ? Nous vous invitons à venir échanger avec nous sur ces questions permettant d’envisager ensemble les pistes vers un avenir viable et souhaitable.
Programme
Ontologie et agroécologie : un chemin de renégociation Sylvie Lapointe
Formée en psychologie et cinéma, Sylvie pratique le métier de cinéaste depuis 1995, en collaborant à une cinquantaine de projets auprès d’autres cinéastes à titre de recherchiste et directrice de production, notamment au récent documentaire Humus(2022). Elle entreprend une maîtrise en anthropologie à l’Université de Montréal en 2021 où elle explore les approches de la décolonisation et de l’écologisation de nos rapports au(x) monde(s) ainsi que les approches ontologiques relationnelles au vivant chez les agroécologistes au Québec.
Sylvie nous présentera une exploration écoethnographique par les approches ontologiques des chemins qui tracent l’agroécologie et comment celle-ci peut transformer les épistémologies et nos relations au vivant.
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L’agroécologie du point de vue des agriculteurs.trices : réflexions des communautés autochtones en Équateur Ana Deaconu
Chercheuse postdoctorale avec la Chaire de Recherche du Canada sur les Inégalités en Nutrition et Santé (CIENS) à l’Université de Montréal. Ana utilise des méthodes de recherche-action participative pour examiner la construction des systèmes alimentaires sains et résilients. Ses recherches actuelles portent sur les liens entre l’agroécologie, la nutrition et la santé avec des communautés agricoles d’Équateur et du Guatemala.
Ana partagera son expérience avec des communautés autochtones en Équateur, sur l’utilisation d’activités participatives visant à susciter une réflexion constructive sur les thèmes de l’alimentation et de l’agriculture.
La dimension socio-éducative de l’agroécologie au Québec : repères écocitoyens Kylyan Marc Bisquert i Pérez
Chercheur du groupe de recherche SEPA-Interea en pédagogie sociale et éducation relative à l’environnement à l’Université de Santiago de Compostela (Galice) et stagiaire postdoctoral au Centr’ERE pendant les deux dernières années. Ses travaux de recherche se concentrent sur la dimension socioéducative de l’agroécologie et ses liens avec l’éducation relative à l’environnement, l’écocitoyenneté et les transitions écosociales.
Kylyan Marc nous parlera de sa recherche menée au Québec sur les pratiques socio-éducatives des initiatives collectives liées à l’agroécologie. Il partagera ainsi sa réflexion sur les contributions que celles-ci peuvent apporter à la construction de la dimension socio-éducative de l’agroécologie, ainsi qu’au traitement de la question agro-alimentaire à travers l’approche écocitoyenne de l’éducation relative à l’environnement.
La revue Éducation relative à l’environnement : Regards – Recherches – Réflexions a fêté ses 25 ans d’existence. Un quart de siècle ! Cette publication est issue d’un partenariat entre différents groupes et institutions de recherche avec comme point d’ancrage permanent une équipe de chercheur·e·s de l’Université du Québec à Montréal (UQAM).
Créée en 1998, cette revue est unique dans le monde de la Francophonie. Elle a été cofondée par Lucie Sauvé (Université du Québec à Montréal) et Louis Goffin (Université de Liège, Belgique). Son premier volume a été produit dans la foulée d’un colloque international qui a réuni plus de 700 acteurs de l’éducation relative à l’environnement à Montréal.
Depuis 25 ans, la revue est diffusée intégralement sous forme numérique. En 1998, il s’agissait d’ailleurs du premier périodique en libre accès à l’Université du Québec à Montréal. Cette publication s’adresse tant aux chercheur·e·s et aux étudiant·e·s, qu’aux enseignant·e·s et autres praticien·ne·s.
Éducation relative à l’environnement : Regards – Recherches – Réflexions est considérée comme une revue de référence dans le champ de l’éducation par le Haut Conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur (HCERES, France). En 2019, elle a aussi reçu un prix d’excellence de la part du Réseau canadien d’éducation et de communication relatives à l’environnement (EECOM).
Programme de la célébration – 15 h à 17 h
Mots d’accueil
[Présentation] Vingt-cinq ans de la revue « Éducation relative à l’environnement » : un patrimoine de recherche
Table ronde : L’avenir des revues de recherche : enjeu et défis actuels au cœur de la Francophonie
Avec comme invité·e·s :
Louise Poissant (Directrice scientifique, Fonds de recherche du Québec – Société et culture)
Sophie Montreuil (Directrice de l’Acfas)
Vincent Larivière (Université de Montréal)
Yves Gingras (Université du Québec à Montréal).
La table ronde sera animée par Louise Vandelac (Institut des sciences de l’environnement, UQAM)
Verre de l’amitié
Mardi 12 décembre de 15 h à 17 h
Salle des boiseries, Université du Québec à Montréal (J-2805)
Du 5 au 20 octobre 2023, le Centre de recherche en éducation et formation relatives à l’environnement et à l’écocitoyenneté (Centr’ERE) de l’Université du Québec à Montréal, organise les Journées de l’éducation relative à l’environnement.
Ces journées entament la saison automnale du Centr’ERE en soulignant trois dates symboliques dont les significations marquent considérablement notre rapport à l’éducation, aux enjeux qui concernent les peuples autochtones et à l’environnement. Le 5 octobre sera en effet, la journée internationale des enseignante·s; le 12 octobre, la journée dite de « découverte » des Amériques, qui marque de très douloureux moments d’histoire et qui incite à reconstruire les liens avec les Premiers peuples de ces continents renommés Abya Yaladepuis 1977 ; et le 14 octobre, journée internationale de l’éducation relative à l’environnement (ERE).
Ces trois dates balisent le parcours d’un ensemble d’activités (séminaires, tables rondes, conférences, rencontres) offrant des regards complémentaires sur le passé, le présent et l’avenir du champ de l’éducation relative à l’environnement à l’Université du Québec à Montréal, au Québec et au-delà. Tout au long de ces journées, de multiples fenêtres seront ouvertes sur les maillages interdisciplinaires foisonnants que favorise l’ERE.
Les événements auront lieu au Local W-1011, Didacthèque de la Bibliothèque des sciences de l’éducation de l’Université du Québec à Montréal, et à distance, sur zoom. Sauf, la conférence du jeudi 19 octobre qui aura lieu exclusivement à distance.
À l’automne 2018, un mouvement d’élèves se mettait en place dans plusieurs villes à travers le monde, faisant grève tous les vendredis pour une plus grande justice climatique. Au Québec, cette mouvance s’est bien enracinée dès les premiers mois, rejoignant rapidement de nombreuses écoles secondaires et institutions d’enseignement supérieur. Si par la suite les grandes organisations environnementales et syndicales ont emboîté le pas et contribué à l’ampleur de la mobilisation ayant culminé le 27 septembre 2019 avec la marche historique d’un demi-million de personnes dans les rues de Montréal, ce sont les jeunes et les étudiant·e·s mobilisé·e·s qui ont constitué la tête du mouvement et qui en ont été les principaux artisan·e·s.
5 ans après l’émergence de ce mouvement et au lendemain de la mobilisation désormais annuelle de septembre pour la justice climatique, il convient de rappeler et de reconnaître le rôle de ces groupes et associations dans le développement de la mobilisation sociale, mais également dans la construction de leur propre pouvoir-agir face aux enjeux socio-écologiques contemporains, un pouvoir-agir que le système d’éducation formelle peine par ailleurs à accompagner encore aujourd’hui. La table ronde qui réunira plusieurs jeunes, élèves ou étudiant·e·s membres de différentes organisations sera l’occasion de discuter de l’actualité des enjeux éducatifs associés à leurs mouvements.
Quentin Lehmann, membre de L’Écothèque Jacob Pirro, membre du Temps de militer Sandrine Gierula, membre de la Coalition étudiante pour un virage environnemental et social (CEVES) Florence Lachapelle, membre de Rage climatique Thamara Révolus, membre du Groupe des Jeunes de Cité Soleil pour une Transition Écologique et Sociale en Haïti Widmaël Fils, membre du Groupe des Jeunes de Carrefour pour une Transition Écologique et Sociale en Haïti Kerline Dorléan, membre du Collectif des Jeunes pour une Transition Écologique et Sociale en Haïti Gal Barnea, membre de Pour le futur Mtl-Tio’tia:ké
Animation: Hugue Asselin, coordonnateur du Centr’ERE
Cette table ronde se propose de contribuer aux réflexions concernant les défis éducatifs contemporains face à la situation socio-écologique critique dont de changement climatique, de dépossession territoriale et d’injustice environnementale accrue qui s’y associe, à partir de regards autochtones. Il s’agit de participer au déploiement d’efforts éducatifs qui s’inspirent de visions ancrées dans une écologie du vivant, dans les principes d’une éthique de la vie issus des savoirs autochtones. La table ronde se tiendra le 12 octobre que l’on reconnaît de plus en plus comme la Journée de la résistance autochtone, en commémoration des luttes des Premiers Peuples menées depuis 531 ans contre la colonisation.
À travers l’apport des différentes personnes invitées, cette table ronde se propose d’explorer cette thématique à partir des questions suivantes qui guideront les échanges : Comment l’éducation relative à l’environnement est abordée en éducation autochtone ? Quelle pourrait être la contribution d’une décolonisation des savoirs pour faire face aux défis éducatifs de la crise socio-écologique actuelle ? Comment est-ce que les savoirs autochtones sont informés par une relation avec le territoire ? Et finalement, comment est-ce que le milieu communautaire autochtone, de l’éducation et de la recherche peuvent collaborer pour repenser et rebâtir les relations société-nature ?
Cette activité est organisée en partenariat par le Centr’ERE et la Chaire réseau de recherche sur la jeunesse du Québec, volet autochtone.
Mots d’ouverture
Joséphine Bacon, poétesse, parolière et enseignante Innue, originaire de la communauté de Pessamit, aînée en résidence à l’UQAM
Panélistes
Laurent Jérôme, professeur, Département des sciences des religions, directeur de l’Équipe de recherche sur les cosmopolitiques autochtones (ERCA), Université du Québec à Montréal Diane Campeau, professeure, Faculté d’éducation, Université d’Ottawa Virginie Boelen, professeure associée, Département de didactique, membre du Centre de recherche en éducation et formation relatives à l’environnement, Université du Québec à Montréal Carole Bérubé Therrien, chargée de projet, Chaire-réseau de recherche sur la jeunesse du Québec Janis Ottawa, consultante Linguistique Atikamekw à Kiuna Katsitonsariio (Stuart) Myiow, représentant et porte-parole du Conseil Traditionnel Kanyen’kehà:ka et Edith Mora Castelan, animatrice et traductrice à la Maison Longue de Kahnawake
Animation: Natasha Blanchet-Cohen, professeure, Département des sciences humaines appliquées, Concordia University, titulaire du volet autochtone de la Chaire-réseau de recherche sur la jeunesse du Québec.
Partenariat Centr’ERE-Réseau d’Études Latino-américaines de Montréal (RÉLAM)-Comité pour les droits humains en Amérique latine (CDHAL)
Le colonialisme hétéro-patriarcal, raciste et profondément guerrier a connu un déploiement de vie dévastateur et sa profusion – chaotique et instable – s’est intensifiée dans le sillage des multiples crises exacerbées à l’ère de la «nouvelle normalité». Le Pacte Ecosocial et Interculturel du Sud (PEIS), un espace pluriel émergeant en Amérique Latine pour l’action collective entre intellectuels, activistes et collectifs, propose parmi ses principes et horizons que les transitions écosociales – comprises comme des formes de dépassement de la crise de civilisation – sont possibles si tant est que cesse la guerre contre la vie et la Nature. Une guerre qui se paie surtout par la vie des femmes et des corps féminisés comme ceux et celles qui défendent les droits de la nature à Abya Yala[1]. En mars 2023, à partir du PEIS, nous avons lancé la Déclaration de Bogota comme un document incarné par la longue histoire des luttes et des réexistences d’Abya Yala face à cette guerre déclenchée dans le Sud global, comme un guide inspiré par ces voix historiquement invisibles qui exigent la subsistance de la vie pour tous dans la planète. Nous appelons à un nouveau Pacte avec la Nature, pas un pacte d’élites, mais un pacte relevant de l’éthique du soin. Cette approche, construite dans l’action en continu de soins éco-territoriaux, de tissage communautaire et politique au féminin dans les territoires qui nous donnent la vie, nous met au défi de changer notre façon d’être-au-monde, selon une perspective ontologique-relationnelle, et de penser l’éducation dans une perspective pluriverselle, anticoloniale et au féminin. Réinventer un nous non anthropocentrique, comme un lieu où la biodiversité est le miroir des multiples diversités qui peuvent habiter l’imaginaire politique de notre temps.
Liliana Buitrago est écoféministe, chercheure et militante à l’Observatoire d’écologie politique du Venezuela et fait partie du groupe qui promeut le Pacte écosocial et interculturel du Sud. Elle est titulaire d’une maîtrise en linguistique et s’intéresse aux études critiques du discours, aux mouvements sociaux, aux alternatives post-extractivistes et aux transformations écosociales. Elle a participé à diverses expériences collectives de défense des semences, de la justice climatique, de l’allaitement humain, des soins, des économies solidaires et de la biodiversité au Venezuela, et a également contribué à des espaces d’articulation internationaux tels que la Plateforme latino-américaine et caribéenne pour la justice climatique et l’Assemblée mondiale pour l’Amazonie.
L’intensification soutenue des conséquences engendrées par les multiples enjeux socio-écologiques rappelle à chaque jour la nécessité de procéder à des changements profonds d’ordre social, culturel, éthique et politique. À ces défis, qui restent à surmonter, s’associe l’importance de contribuer aux transformations faisant appel à la dimension sensible et créative de notre rapport au monde.
L’éducation relative à l’environnement concerne toutes formes d’éducations traitant du rapport à l’environnement. Ainsi, s’inspirer des arts et du design et les mobiliser dans des perspectives socio-écologique, psychosociale et pédagogique de cette éducation deviennent des pratiques porteuses. Ces dernières favorisent en effet un ré-ancrage sensible des situations pédagogiques (tant en contextes formel et non-formel qu’informel de l’éducation) et des apprenants dans leur milieu tout en stimulant la créativité nécessaire pour repenser le(s) monde(s).
Mais comment les arts et le design peuvent-ils participer à la (re)construction de l’identité écologique? Comment peuvent-ils contribuer au développement des relations d’altérité et à l’engagement citoyen ? Cette table ronde se propose d’explorer ces questions avec la participation de différentes personnes invitées.
Mot d’ouverture
Vincent Bouchard-Valentine, vice-doyen aux études, Faculté des arts, Université du Québec à Montréal
Panélistes
La contre culture, source d’enseignement esthétique Yaprak Hamarat, designer chercheure, Centre de Recherche Commun, La Commission Européenne
Ligne claire et contours flous, le dessin d’illustration dans la tourmente climatique Clément de Gaulejac, artiste, auteur et illustrateur
Les arts au sein des mouvements de justice environnementale : Pratiques du peuple Sami Nayla Naoufal, autrice, chercheuse et médiatrice culturelle, chercheure associée au Centre de recherche en éducation et formation relatives à l’environnement et à l’écocitoyenneté, UQAM
La mobilisation du design dans un contexte d’éducation relative à l’environnement au travers de la recherche-action – des pistes forestières Clément Mazeran, étudiant de recherche pré-doctorale en design, ENS Paris-Saclay
Animation : Anne DesLauriers, professeure, École des arts visuels et médiatiques, Université du Québec à Montréal et Vincent Bouchard-Valentine
Colloque organisé par le Centr’ERE en collaboration avec les Amis de la montagne, dans le cadre du 90e Congrès de l’Acfas.
24 – Les processus de recherche collaborative en éducation relative à l’environnement :creusets de transition socio-écologique
Du lundi 8 au mardi 9 mai 2023 Sur place et en ligne Lieu : Université de Montréal, Pavillon Jean Brillant, 3 200, rue Jean-Brillant, Montréal et Parc Tiohtià:ke Otsira’kéhne (mont Royal) Local : B-3245
DESCRIPTION La recherche collaborative acquiert, dans le contexte actuel de crise socioécologique, une plus grande signification que jamais. Elle s’inscrit dans la mouvance des recherches participatives, parmi lesquelles on retrouve la recherche partenariale, la recherche engagée, la recherche orientée par la collectivité et la recherche-action. Désormais associée aux visées de justice épistémique et de justice environnementale, la recherche collaborative répond à une évolution des ancrages épistémologiques, théoriques et méthodologiques de la recherche. Ce colloque vise à explorer les particularités, les significations et les avancées permises par des pratiques de recherche collaborative et de coconstruction de savoirs en éducation relative à l’environnement, au croisement des logiques et des regards de chercheurs et chercheuses et d’acteurs et actrices du milieu.
Remerciements Ce colloque est rendu possible grâce à l’appui financier du FRQSC (Équipe en partenariat, 2020-2024) et de la Faculté des sciences de l’éducation de l’UQAM.
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PROGRAMME
Lundi 8 mai 2023
8h15 à 10h30 : PanelLa recherche collaborative en éducation relative à l’environnement : apports des dernières décennies et défis contemporains
Animé par Laurence Brière (UQAM – Université du Québec à Montréal, Centr’ERE)
Avec la participation de : Adolfo Agundez Rodriguez (UdeS – Université de Sherbrooke, Centr’ERE), Maude Prud’homme (Réseau québécois des groupes écologistes, Centr’ERE), Lucie Sauvé (UQAM, Centr’ERE)
Résumé
La recherche collaborative acquiert, dans le contexte actuel de crise socio-écologique, une plus grande signification que jamais. Elle s’inscrit dans la mouvance des recherches participatives, parmi lesquelles on retrouve la recherche partenariale, la recherche engagée, la recherche orientée sur la collectivité et la recherche-action. Désormais associée aux visées de justice épistémique, la recherche collaborative répond à une évolution des ancrages épistémologiques, théoriques et méthodologiques de la recherche. Ce type de recherche, déployé au croisement des regards et des savoirs, peut devenir un creuset de transformation des réalités éducationnelles et socio-écologiques. Les panelistes retraceront des recherches collaboratives marquantes, qui ont contribué de manière significative au champ de l’éducation relative à l’environnement. Ils et elles exploreront également les besoins, défis et perspectives de recherche collaborative en lien avec des réalités contemporaines. Il sera ainsi notamment question d’éducation relative aux changements climatiques et d’éducation au sein des mouvements sociaux.
10h45 à 12h15 : CommunicationsLe rapport artistique, sensible et créatif à l’environnement et sa portée en éducation
Animé par Isabel Orellana (UQAM, Centr’ERE)
Avec la participation de : Adolfo Agundez Rodriguez (UdeS, Centr’ERE), Geneviève Dupéré (UQAM), Michel Léger (Université de Moncton, Centr’ERE), Guillaume Moreau (UQAM, Centr’ERE)
Résumé
Les fonctions heuristique, critique, politique et ontogénique de l’art, de la créativité et de leur pratique constituent des contributions essentielles pour l’éducation relative à l’environnement dans une perspective de reconstruction des rapports à soi, aux autres et au monde. Les démarches créatives sollicitent la perception, la raison et l’imagination, offrant des points d’ancrage des plus fertiles pour le développement d’une écocitoyenneté. La pratique créative en éducation favorise également le développement de l’aiestheisis, ce rapport sensible au milieu qui permet de saisir l’interdépendance radicale de toutes formes de vies. De telles démarches contribuent à structurer une identité de vivant parmi les vivants, à forger sa vision du monde et à sentir son pouvoir-agir. Les communications de cette session analyseront les apports et les défis de démarches collaboratives en recherche, qui mettent de l’avant la créativité.
13h45 à 15h15 : CommunicationsLes collaborations au cœur de mobilisations écocitoyennes et aux frontières de l’action militante
Animé par Lucie Sauvé (UQAM, Centr’ERE)
Avec la participation de : Adolfo Agundez Rodriguez (UdeS, Centr’ERE), Kylyan Marc Bisquert I Pérez (Universidade de Santiago de Compostela, Centr’ERE), Clara Boutet (Université de Strasbourg), Pascal Elengesa Ndunguna (Université de Lubumbashi), Alexis Legault (UdeS, Centr’ERE), Marcel Mulangwa Wa Mulangwa (Université de Lubumbashi, Centr’ERE)
Résumé
La recherche avec les acteurs et actrices des mouvements sociaux se réalise souvent dans une dynamique d’enquête réflexive conjointe, dans une perspective de décolonisation des savoirs et dans une visée de contribuer à des changements culturels majeurs. De telles recherches donnent ainsi lieu à une exploration du réseau « être-savoir-vouloir-pouvoir ». Or, quelles sont les caractéristiques des recherches collaboratives actuelles dans les milieux d’engagement écosocial? Quelles dynamiques d’interaction y ont cours et comment nourrissent-elles les compréhensions des réalités socio-écologiques, des dynamiques de pouvoir et des voies de transformation sociale? À quelles conditions les recherches partenariales en ERE permettent-elles de susciter le dialogue des savoirs? Quelles voies sont actuellement explorées pour soutenir une véritable co-construction de savoirs dans ces espaces de recherche? Voilà quelques-uns des questionnements qui seront abordés à travers cette séance de communications.
Conjuguer les savoirs pour optimiser la gestion des matières résiduelles de la localité de Radisson Clara Vivin (UQAM), Maude Normandin Bellefeuille (UQAM, Centr’ERE)
Les apports de la cartographie participative à la recherche collaborative dans une perspective de territorialité en contexte de conflit socio-écologique lié à l’extractivisme Lil Jurado Cerdas (UQAM, Centr’ERE)
Choix et enjeux d’une recherche collaborative sur la mobilisation sociale en contexte de conflit socio-écologique face à l’extractivisme : le cas du projet Resistaction Isabel Orellana (UQAM, Centr’ERE), Gabriel Poisson (UQAM, Centr’ERE), Andres Larrea Burneo (UQAM, Centr’ERE), Lil Jurado Cerdas (UQAM, Centr’ERE), Gabrielle Roy-Grégoire (UQAM, Centr’ERE)
«Apprendre par la nature et le dehors»: une recherche collaborative soutenant un processus de régénération socio-écologique Laurence Brière (UQAM, Centr’ERE), Guillaume Moreau (UQAM, Centr’ERE), Mirka Chénier-Bellerive (UQAM, Centr’ERE), Virginie Bachand-Lavallée (UQAM, Centr’ERE)
17h45 à 20h00 : Promenade avec Jocelyn Sioui : un regard autochtone sur le Mont Royal
Le mont Royal a une haute valeur symbolique, écologique et identitaire. Les Montréalais·e·s l’affectionnent chacun à leur manière, et l’éducation relative à l’environnement explore notamment les savoirs qui se construisent au sein de ces rapports expérientiels et culturels au lieu et aux paysages. Les spécialistes du domaine tendent à privilégier les dynamiques de collaboration avec les milieux de pratique et souhaitent en particulier ouvrir des espaces de rencontre avec des membres des Premières Nations. Cet événement grand public invite à une réflexion sensible et plurielle sur le rapport à la montagne. Depuis un regard autochtone, Jocelyn Sioui, marionnettiste, comédien et auteur, vous propose de découvrir le flanc du mont Royal et le parc Tiohtià:ke Otsira’kéhne à travers l’univers du conte.
Départ à 17 h 45 du 3200, rue Jean-Brillant, et marche jusqu’à l’entrée du parc au sud du pavillon de Polytechnique. Inscription gratuite et obligatoire.
Déambulation contée jusqu’au sommet de 18 h à 20 h.
8h30 à 10h45 : CommunicationsL’intégration de l’éducation relative à l’environnement dans la formation initiale et continue des personnes enseignantes : un défi concernant une diversité de structures
Animé par Hugue Asselin (UQAM – Université du Québec à Montréal, Centr’ERE)
Avec la participation de : Anne Bertin-Renoux (École normale supérieure de Rennes), Virginie Boelen (UQAM, Centr’ERE), Marie-Claude Gilbert (UQTR – Université du Québec à Trois-Rivières), Marie-Laure Girault (L’institut Agro Florac, Centr’ERE), Léa Gottsmann (Ecole Normale Supérieure Rennes ), Bertrand Gremaud (HEP – Haute école pédagogique – Fribourg), Aurélie Zwang (LIRDEF – Laboratoire Interdisciplinaire de Recherche en Didactique Education Formation, Centr’ERE)
Résumé
Dans une perspective d’autonomie professionnelle, il devient de plus en plus urgent que la formation initiale s’engage dans le développement des compétences permettant d’accompagner les élèves, les jeunes, les adultes et les différents publics dans la difficile démarche de « décodage » de leur monde, pour mieux y prendre part et contribuer aux nécessaires transformations que requièrent les enjeux socio-écologiques actuels. En milieu scolaire, l’exercice de telles compétences implique également la maîtrise d’une pédagogie de l’interdisciplinarité et de la transversalité pour le moment peu abordée en formation. L’ampleur des structures régissant la formation à l’enseignement et la multiplication des didactiques jouent contre le projet d’une réelle intégration de l’éducation relative à l’environnement dans la formation initiale et continue des personnes enseignantes. Il y a en outre une diversité d’intervenant·e·s plus ou moins sensibles à ces enjeux ou aux prises avec des contraintes significatives. Or, comment la recherche collaborative peut-elle contribuer à caractériser les verrous persistants et à cerner des voies porteuses pour enfin intégrer l’ERE dans la formation des personnes enseignantes? Les communications de cette session présenteront des initiatives inspirantes et discuteront des enjeux et défis de tels partenariats milieux-universités.
11h00 à 12h00 : CommunicationsAllier les acteurs et actrices de la société éducative pour accélérer l’émergence de politiques publiques en éducation relative à l’environnement
Animé par Aurélie Zwang (LIRDEF, Centr’ERE)
Avec la participation de : Natacha Binard (Université Paris Cité), Anik Meunier (UQAM, Centr’ERE), Camille Roelens (Université de Lausanne), Lucie Sauvé (UQAM, Centr’ERE)
Résumé
L’éducation et l’environnement – et plus encore le croisement entre ces deux champs d’action sociale – sont d’ordre éminemment politique, au fondement du « vivre ensemble ». L’élaboration de politiques publiques dans le domaine de l’éducation relative à l’environnement fait donc appel au débat démocratique, à la collaboration, au partenariat. Malgré les nombreux appels à l’instauration de politiques et projets d’éducation relative à l’environnement dans les contextes formels et informels d’apprentissage, les verrous demeurent nombreux. Comment appuyer la convergence partenariale des acteurs et actrices du monde de l’éducation relative à l’environnement à cet égard et quel rôle peut y jouer la recherche collaborative?
13h30 à 15h00 : CommunicationsMobiliser la recherche collaborative pour apprendre ensemble à impulser la transition socioécologique
Animé par Isabel Orellana (UQAM, Centr’ERE)
Avec la participation de : René Audet (UQAM), Laurence Brière (UQAM, Centr’ERE), Chloe Dodinot (Solon), Pascal Grenier (UQAM)
Résumé
La transition écologique est un enjeu contemporain majeur, qui interpelle directement le champ de l’éducation relative à l’environnement. Au confluent des différentes visions de la transition, des projets de recherche collaborative visent à impulser des changements culturels et structurels. Les panelistes discuteront des possibilités et des défis rencontrés au sein de tels projets. Ils et elles aborderont comment leurs démarches ont été conçues et discuteront des retombées associées à l’originalité de ces processus.
Nous avons le plaisir d’accueillir Anne Deslauriers, professeure à l’École des arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal et chercheuse régulière au Centr’ERE, pour un séminaire de recherche dans le cadre de notre programmation scientifique 2023-2024.
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Ce séminaire vise à présenter différents travaux de recherche et projets pédagogiques qui s’intéressent à l’éducation artistique en milieu scolaire, ainsi qu’à la formation universitaire des futur.e.s enseignant.e.s spécialistes en arts plastiques au primaire et au secondaire dans une perspective de prise en compte des réalités contemporaines qui façonnent le monde. Ainsi, nous discuterons de l’éducation artistique qui peut harmonieusement accueillir l’éducation relative à l’environnement, en intégrant notamment une dimension socioécologique à l’enseignement des arts.
Maude Normandin Bellefeuille, candidate à la maîtrise en sciences de l’environnement de l’UQAM, sous la direction de Denise Proulx, chercheuse associée au Centr’ERE, et la codirection de Laurence Brière, professeure au Département de didactique de l’UQAM et chercheuse régulière au Centr’ERE.
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Résumé :
La localité de Radisson, en Eeyou Istchee Baie-James, est la collectivité allochtone la plus septentrionale du Québec. Comme bon nombre de communautés nordiques situées en région éloignée, la gestion des matières résiduelles y est un défi de taille.
Le cas de Radisson est particulièrement d’intérêt, car malgré sa faible démographie, elle écope d’un volume important de matières résiduelles industrielles et domestiques, en raison de sa proximité au complexe hydroélectrique de La Grande Rivière d’Hydro-Québec et du nombre élevé de travailleurs.euses fly-in fly-out qui séjournent périodiquement au sein de la localité. L’éloignement géographique et le manque d’infrastructures et de gestion des matières résiduelles des dernières années ajoutent au bilan, résultant en une accumulation de déchets dans la forêt boréale entourant le lieu d’enfouissement en tranchée (LEET) de Radisson sur un rayon de cent mètres.
Dans l’optique d’émettre des recommandations pour améliorer la gestion des matières résiduelles localement, et ultimement en Eeyou Istchee Baie-James, les enjeux propres à la réalité du territoire et les impacts qui en découlent sur le plan culturel, économique et environnemental se doivent d’être pris en compte. Le contexte biculturel de l’Eeyou Istchee Baie-James, terre ancestrale des communautés eeyouch, est un aspect dont on ne peut passer outre.
Il est donc utile de s’inspirer d’un cas de bonne pratique de gestion des matières résiduelles en contexte nordique multiculturel, afin d’en ressortir les pistes d’intervention qui pourraient éventuellement être transférées et adaptées à la localité de Radisson. Le cas du projet collaboratif du Comité intercommunautaire de gestion des matières résiduelles de la Ville de Schefferville, de la Nation Naskapi de Kawawachikamach et de la communauté innue de Matimekush-Lac John a été retenu. Nous verrons les verrous et les leviers mis en place pour assurer le succès de l’initiative porteuse de justice environnementale et sociale.
Dans le cadre de la Journée internationale de la Francophonie 2023, la revue Éducation relative à l’environnement. Regards – Recherches – Réflexions a tenu un webinaire présentant le Volume 17-2.
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Une belle occasion de découvrir les divers sujets abordés dans ce dernier numéro Varia.
Une opportunité pour rencontrer certain·e·s auteur·e·s qui sont venus présenter leurs recherches.
Les présentations ont donné lieu à un temps d’échange avec nos invité·e·s.
Animation : Lucie Sauvé, professeure émérite au Département de didactique de l’UQAM, chercheure émérite au Centr’ERE et directrice et fondatrice de la revue Étienne van Steenberghe, professeur associé au Département de didactique de l’UQAM, chercheur associé au Centr’ERE et rédacteur en chef de la revue avec la collaboration de Yves Laberge