Les enjeux de l’écoformation à l’ère planétaire | Webinaire de la Revue ERE | 18 septembre 2024

Les enjeux de l’Écofornation à l’ère planétaire.

Dans la cadre du numéro thématique de la revue Éducation relative à l’environnementportant sur l’Écoformation, un webinaire animé par l’équipe du Groupe de recherche en écofomation (GREF) et celle de la revue ont invité plus spécifiquement  trois auteurs chercheurs à présenter l’article qu’ils y ont publié.

Ce webinaire a eu lieu le mercredi 18 septembre à 10h (heure du Québec) – 16h (heure française).

En ligne : https://us02web.zoom.us/j/84829926811?pwd=4V0ek8FvHTT1aCYyMg1XIOS4Wfv9M0.1

Code d’accès Frene2024!

Les présentations étaient suivies d’une discussion avec le public.

PANÉLISTES INVITÉS

Christian Bellehumeur, Université Saint-Paul, Ottawa, Canada
Triangulation entre l’écopsychologie, l’écoformation et le cadre durandien de l’imaginaire

Eva Lemaire, Université de l’Alberta, Canada
Apports de la pédagogie de la terre dans un projet d’éveil au(x) michif(s)

Aurélie Javelle, Institut Agro, Montpellier, France
Les écosavoirs comme révélateurs d’une transition agroécologie profonde.

Adeline Loodts [À confirmer], éco-pédagogue, Belgique
L’album jeunesse : un territoire d’écoformation.

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Pour accéder au numéro complet de la revue : journals.openedition.org/ere/9499

Pour rejoindre la page événement : www.facebook.com/events/531742572648512

L’art pour la résilience climatique | Symposium | 30 août 2024

Une initiative de l’organisme canadien à but non lucratif, Waterlution, cette série de trois événements où se rencontreront les secteurs de l’art et de l’environnement permettra d’explorer comment les pratiques artistiques participatives peuvent être utilisées pour lutter contre l’anxiété climatique (éco-anxiété), et renforcer la résilience et les capacités communautaires. 

L’événement de Montréal est organisé en collaboration avec le Centre de recherche en éducation et formation relatives à l’environnement et à l’écocitoyenneté et l’OBNL Éclore. Il se tiendra le vendredi 30 août 2024, de 9h à 15h à la Salle de la Reconnaissance (D R-200) du Pavillon Athanase-David de l’Université du Québec à Montréal.

Depuis plusieurs semaines, cet événement spécial est en cours de préparation. Il s’agit d’une opportunité unique de discuter du rôle de l’art dans la promotion de la résilience climatique au sein d’un groupe intersectoriel et de concevoir des instruments pour atténuer l’éco-anxiété, tant au niveau individuel que collectif, à travers l’art. Cette journée aspire à être un vecteur d’espoir et d’inspiration, en valorisant le pouvoir de la rencontre entre des perspectives variées.

Cercle d’ouverture et perspective autochtone

Exploration participative de deux questions centrales avec des artistes, des professeur.e.s, des pédagogues, des chercheur.e.s, des psychologues, des environnementalistes et des militant.e.s invité.e.s (voir la liste des contributeur.ice.s).

Ateliers d’engagement créatif sur l’éco-anxiété

Chaque participant.e sera activement impliqué.e dans toutes les activités de la journée et s’engage à être présent.e dès 9h jusqu’à 15h (une activité de réseautage hors site suivra pour celles et ceux qui le souhaitent). Les billets sont limités ! Leur prix suggéré est de 10 $. (Obtenir un billet) Café, thé et collation seront offerts aux participant.e.s.

Au grand plaisir de vous y rencontrer !
Helena Vallée-Dallaire, Waterlution
Anne Deslauriers EAVM UQAM

À propos de l’éco-anxiété

Dans une étude réalisée en 2023 auprès de jeunes Canadiens (âgés de 16 à 25 ans), 56 % ont déclaré se sentir effrayés, tristes, anxieux et impuissants face à la catastrophe climatique ; 78 % ont indiqué que celle-ci avait un impact sur leur santé mentale globale et 37 % ont déclaré que leurs sentiments à l’égard de la situation avaient un impact négatif sur leur fonctionnement quotidien.  

L’impact de l’art

De nouvelles recherches sur l’art lié au changement climatique soutiennent son impact  comme moyen d’engagement et de guérison. Roosen, Klockner et Swim (2017) ont examiné les avantages psychologiques que l’art visuel offre dans la crise du changement climatique, constatant que : « la perception et le traitement de l’art nécessitent des parties du cerveau qui ne sont normalement pas accessibles par les communications typiques sur le changement climatique… Cela implique de nouvelles métaphores, analogies ou récits, qui manquent généralement à la communication climatique… cela fournit des visualisations du problème,… donne une expérience personnelle du sujet et peut également aider à établir une identité de groupe qui donne le sentiment d’être. soutenu dans les efforts visant à lutter contre le changement climatique ». La communauté artistique est également appelée à contribuer à « donner la parole aux préoccupations et aux craintes [de la société] » et est de plus en plus reconnue pour sa manière unique de voir quels artistes servent de témoins, relient les faits et transforment l’émotion en action .

Deux questions fondamentales seront explorées lors de chacun des symposiums d’une journée :

  1. Dans quelle mesure le secteur artistique canadien peut-il jouer un rôle dans la lutte contre les niveaux croissants d’anxiété liée au changement climatique ressentis au sein des communautés ?
  2. Quelles méthodologies et pratiques artistiques peuvent être déployées pour générer l’espoir climatique, une  gestion responsable des ressources naturelles et de l’eau, et renforcer la résilience des communautés?

Détails de l’événement

Chaque journée comprendra des séances dirigées par des artistes, éducateurs, et environnementalistes invités au cours desquelles les participants exploreront, guidés par ces questions,  l’impact de pratiques créatives pour construire l’espoir et la résilience face à la catastrophe climatique.

Grâce au soutien de partenaires et co-organisateurs locaux,  chaque événement sera unique et adapté au contexte de chaque lieu.

À propos de Waterlution

Un organisme canadien à but non lucratif enregistré au fédéral, Waterlution offre une formation distinctive en matière de renforcement des capacités, de leadership et de facilitation pour stimuler et encadrer les innovateurs et les entrepreneurs en herbe dans le domaine de l’eau et du changement climatique. Dans son engagement auprès des communautés par le biais d’ateliers et d’activités in-situ qui, ensemble, font évoluer notre relation collective, notre compréhension et nos réponses innovantes pour résoudre les problèmes complexes liés à l’eau, Waterlution travaille particulièrement avec des groupes et communautés sous-représentés. 

10e Assemblée générale annuelle du Centr’ERE | 20 juin 2024

Nous avons le plaisir de vous inviter à la 10e assemblée générale du Centr’ERE jeudi le 20 juin 2024 de 14h00 à 16h00 qui se tiendra à distance par l’entremise de Zoom en cliquant sur le lien d’inscription ici.

La documentation pertinente pour l’assemblée générale, dont : la liste actualisée des membres du Centr’ERE ainsi que le procès-verbal de la dernière assemblée générale, sera envoyée par courriel.

Proposition d’ordre du jour

  1. Mot d’ouverture de la directrice du Centr’ERE.
  2. Nomination d’un(e) président(e) et d’un(e) secrétaire de l’assemblée.
  3. Procédures d’assemblée.
  4. Lecture et adoption de l’ordre du jour.
  5. Adoption du procès-verbal de la 9e AGA tenue le 1er décembre 2023.
  6. Comité de direction et équipe 2024-2025.
  7. Liste des membres au 20 juin 2024.
  8. Objectifs du Centr’ERE.
  9. Rapport d’activités 2023-2024.
  10. Demande de renouvellement FRQSC 2024-2028.
  11. Programmation scientifique 2024-2025.
  12. Souhaits de l’assemblée.
  13. Levée de l’assemblée.

Proposition d’ordre du jour (en ligne)

Colloque 510 « Éduquer par l’art » en lien avec les enjeux sociétaux : réflexions théoriques, expériences et perspectives, à l’école et au-delà (5e édition) | Congrès de l’Acfas | 16-17 mai 2024

Le Colloque 510 « Éduquer par l’art » en lien avec les enjeux sociétaux : réflexions théoriques, expériences et perspectives, à l’école et au-delà (5e édition) s’est déroulé les 16 et 17 mai à l’Université d’Ottawa. Ce colloque était organisé dans le cadre du 91e congrès de l’Acfas 2024.

Sous la responsabilité de : 

  • Vincent Bouchard-Valentine (UQAM – Université du Québec à Montréal) – chercheur régulier au Centr’ERE
  • Maia Morel (UdeS – Université de Sherbrooke) – chercheure associée au Centr’ERE

La recherche montre que les arts et la littérature permettent de réaliser une analyse critique de phénomènes ou d’enjeux de nature écosociale (écoféminisme, antiracisme, justice environnementale), tout en esquissant des pistes de solution empreintes de la créativité caractéristique du domaine artistique.

Cette 5e édition est l’occasion de créer un espace pour la diffusion des résultats de recherche visant ce questionnement et d’ouvrir les débats dans un contexte plus large, en invitant à partager leur expertise des chercheur·ses de domaines connexes à l’éducation : sciences sociales, ethnographie, anthropologie, études autochtones et/ou travail social. Nous nous appuyons sur la notion d’éducation citoyenne pour un avenir viable (Gilbert et Boutet, 2022) pour explorer les questions suivantes :

1) Que propose la recherche touchant les arts et la littérature comme approche actualisée d’émancipation sociétale? 2) Quels sont les angles morts dans la pratique des intervenant·e·s du milieu culturel dans l’accompagnement des jeunes en vue d’une éducation « transformatoire » (Dovidio, Glick et Rudman, 2005)? 3) Comment évolue « la conscience anthropocène » des jeunes à l’ère de la toute-puissance technologique (Pruneau et al., 2016), alors qu’ils se trouvent progressivement déconnectés des milieux naturels au profit d’une connexion plus forte aux univers numériques? 4) De quelle manière s’expriment les zones de tension entre « l’être » et « l’avoir », soit la gestion de nos rapports individuels et collectifs à l’environnement et l’impact de la qualité de ce lien sur la viabilité de notre avenir, notamment sur le plan « éco-nomique » (Sauvé, 2009)? 5) Quels sont les cadres de référence (idéologiques, culturels, étatiques, politiques, communautaires) qui influencent l’action éducative et, en conséquence, influencent les « affaires humaines » (Cochet, 2018) : la solidarité, l’identité, l’altérité, l’équité, les échanges, les valeurs…

Programme

L’héritage des luttes environnementales au Québec. Un souffle écocitoyen | Lancement d’ouvrage | 16 mai 2024

L’héritage des luttes environnementales au Québec. Un souffle écocitoyen, sous la direction de Lucie Sauvé, Johanne Béliveau et Denise Proulx, est paru aux Presses de l’Université du Québec le 25 avril 2024. Disponible pour la commande.

« Si le Québec a pu échapper jusqu’ici à diverses tentatives d’agressions envers son territoire, c’est grâce à des groupes mobilisés, qui demeurent en alerte. Les récits de lutte présentés dans cet ouvrage témoignent de l’engagement de citoyennes et citoyens qui se sont invités dans l’arène politique, exigeant l’exercice, sans entrave, d’une démocratie active. Le but de ces luttes : préserver la santé et l’intégrité de notre monde vivant. »

Détails de l’événement

Colloque 503 La philosophie pour enfants pour le développement du pouvoir d’agir en contexte de crise environnementale et climatique | Congrès de l’Acfas | 13 au 15 mai 2024

Le Colloque 503. La philosophie pour enfants pour le développement du pouvoir d’agir en contexte de crise environnementale et climatique, s’est déroulé du 13 au 15 mai 2024 à l’Université d’Ottawa.

Ce colloque était organisé dans le cadre du 91e congrès de l’Acfas 2024, en collaboration entre le Centr’ERE (Centre de recherche en éducation et formation relatives à l’environnement) et le Collectif d.phi (Collectif pour le développement et l’étude des dialogues philosophiques).

Sous la responsabilité d’Adolfo Agundez Rodriguez, professeur à la Faculté d’éducation de l’Université de Sherbrooke et chercheur régulier au Centr’ERE et de Mathieu Gagnon, professeur titulaire au Département d’enseignement au préscolaire et au primaire de l’Université de Sherbrooke.

Programme du Colloque 503

Colloque 532 Éducation en plein air : les recherches menées par la communauté étudiante | Congrès de l’Acfas | 14-15 mai 2024

Le Colloque 532 Éducation en plein air : les recherches menées par la communauté étudiante, s’est déroulé les 14 et 15 mai 2024 à l’Université d’Ottawa. Ce colloque était organisé dans le cadre du 91e congrès de l’Acfas 2024.

Sous la responsabilité de Jean-Philippe Ayotte-Beaudet, professeur à la Faculté d’éducation de l’Université de Sherbrooke, chercheur associé du Centr’ERE, et d’une équipe constituée de collaborateur·rice·s de trois universités du réseau UQ et de l’Université de Sherbrooke.

L’objectif du colloque sera de brosser un portrait des recherches contemporaines menées par la communauté étudiante et associées à l’éducation en plein air, de la petite enfance à l’enseignement supérieur. Ce portrait permettra d’apporter des réponses à une question de société qui nous apparait essentielle : Quels sont les bénéfices, enjeux ou limitations de l’éducation en plein air au regard de l’amélioration de la qualité des situations éducatives ?

Programme

Entretien avec Jean-Philippe Ayotte-Beaudet, réalisé par Ousmane Sy, UQTR

Expliciter la dimension écologique et matérielle du faire : l’écoformation comme espace de convergence entre l’ERE et le Design | Midi-étudiant | 28 mai 2024

bandeau de l'événement "Expliciter la dimension écologique et matérielle du faire"

Nous avons eu le plaisir d’accueillir Clément Mazéran, élève normalien en design à l’ENS Paris-Saclay (France), en stage pré-doctoral au Centr’ERE et Céline Monvoisin, architecte et doctorante en études et pratiques des arts à l’Université du Québec à Montréal (UQAM) pour ce midi-étudiant !

Consulter le diaporama de Clément Mazéran

RÉSUMÉ
Le contexte d’urgence climatique nécessite de concevoir des apprentissages valorisant la quête de sens des apprenants et praticiens, et soutenant leur capacité d’action et d’initiative critiques face à la crise. 

Comment former des professionnels et citoyens capables de s’orienter dans leurs interactions avec l’environnement ? Comment faire émerger, à la convergence des enseignements du design et de l’ERE, une attention pédagogique à l’écologie de l’action ? Quels dispositifs d’apprentissages construire, qui suscitent une réflexivité relationnelle entre l’apprenant et son milieu, et permettent d’expliciter la dimension écoformatrice de l’expérience pratique ? 

En s’intéressant aux « critiques en actes du quotidien » (Pruvost, 2024) au sein des alternatives écologiques liées à la forêt et au bois, Clément interroge la dimension écoformatrice de ces communautés d’apprentissages mêlant humains et autres vivants (Orellana, 2006). Il développe une exploration cartographique des « lieux » de la pratique, associant recherche-formation-expérientielle (Galvani, 2020), et perspective relationnelle du design ontologique (Escobar, 2020).  Il cherche à intégrer ce processus cartographique dans un apprentissage comme ancrage dans un «milieu de vie». Il se doit réflexif, exploratoire, et sensible, pour accompagner une prise de conscience des relations entre les êtres, rythmes, lieux, qui habitent et densifient le territoire, afin d’y orienter collectivement nos actions (Morizot, 2020). Quant à Céline, sa recherche doctorale porte sur les pédagogies du design qui répondent aux enjeux écologiques de la conception à travers un apprentissage expérientiel, concret et incarné. Elle s’interroge sur ce que mobilisent et génèrent ces pratiques chez l’apprenant, dans la pratique du projet et pour la construction des savoirs du design. Pour cela, elle cherche à saisir l’influence des différentes considérations de la matière, qu’elle soit corporelle, artéfactuelle ou mésologique, sur nos manières d’agir et de connaître. Croisant les approches de la psychophénoménologie (Vermersch, 2019; Faingold, 1998) et de l’ecoformation (Galvani, 2020; Pineau et al., 2005), elle développe une compréhension du processus d’apprentissage au plus près du vécu pour qualifier ses effets dans notre rapport à soi, aux autres et à l’Oïkos (Sauvé, 2019). 

Notice Biographique  

Clément Mazeran est élève normalien en design à l’ENS Paris-Saclay (France), en stage pré-doctoral au Centr’ERE, et membre étudiant du groupe de recherche interdisciplinaire sur le végétal et l’environnement (GRIVE).    

Céline Monvoisin est architecte et a enseigné dans les domaines du design (France), doctorante en études et pratiques des arts à l’Université du Québec à Montréal (UQAM), et membre du groupe de recherche en didactique des arts AmalGAME. 

Détails de l’événement

Les enjeux d’institutionnalisation pour une éducation relative à l’environnement : une situation paradoxale | Conférence publique | 10 avril 2024

Nous avons le plaisir d’accueillir Jérôme Lafitte, maitre de conférences à l’Institut Universitaire de Technologie de Tours (IUT Tours) et chercheur régulier au Centr’ERE, dans le cadre d’une conférence publique.

L’enregistrement de la conférence sera bientôt disponible !

Cette présentation prend appui sur un travail de recherche documentaire qui vise le repérage et l’analyse d’initiatives d’institutionnalisation de l’éducation en matière d’environnement dans différents contextes nationaux[1]. En effet, malgré plus de 40 ans de travaux en recherche en éducation et d’effort de déploiement dans les milieux de l’intervention éducative, les difficultés pour institutionnaliser l’éducation en matière d’environnement demeurent. Par ailleurs, l’hétérogénéité et la complexité des situations sociétales et écologiques confrontent les politiques publiques à de grands défis aussi bien du point de vue de la construction de ces mêmes politiques en éducation et en formation que face à l’urgence de traiter, en conscience et en contexte, la complexité des enjeux socioécologiques. À partir d’une analyse comparative critériée des voies d’institutionnalisation, le chapitre sur lequel s’appuie la présentation a tenté de dégager des tendances lourdes et des faits saillants, particulièrement en ce qui a trait aux enjeux éducatifs et politiques. Cependant, l’attention au contexte national et international géostratégique oblige à limiter certaines comparaisons, et donc à nuancer plus finement certaines interprétations, ce qui ne peut répondre à des attentes liées à une conception problèmes/solutions. Tenter de relever un tel défi entre tendance lourde et attention au contexte nous apparaît essentiel pour fonder une démarche d’institutionnalisation de l’éducation relative à l’environnement. Il s’agit là en effet d’un défi éducatif exigeant pour des sociétés qui buttent encore sur les directions à prendre pour nouer la relation entre une éducation ambitieuse et des exigences environnementales envisagées à l’aune d’une complexité temporelle dominée par l’urgence du changement socioécologique. La discussion pourra s’ouvrir sur des interrogations relatives à la multiplicité des demandes qui traversent l’institutionnalisation d’une éducation en matière d’environnement et sur les pistes de réflexion qui émergent pour adresser de tels enjeux.


[1]  Lafitte, J. et Sauvé, L. (2024). Initiatives d’institutionnalisation d’une éducation en matière d’environnement dans différents contextes nationaux : constats et perspectives. Dans Orellana, I. ; Asselin, H.; Brière L. et Rodriguez Agundez A. Fondements, pratiques, enjeux et défis de l’intégration des questions socio-écologiques en éducation : vers une écocitoyenneté. Presses de l’Université du Québec-PUQ.  En processus d’édition.

Jérôme Lafitte est docteur en éducation (Ph.D) et docteur en géographie. Il est enseignant-chercheur à l’université de Tours, rattaché à l’équipe de recherche « Éducation, Éthique, Santé » (EES), et chercheur régulier au Centre de recherche d’éducation et de formation relatives à l’environnement et à l’écocitoyenneté de l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Il enseigne principalement à l’Institut universitaire technologique de Tours en France.  Ses recherches croisent la formation des adultes et les projets d’habiter les territoires, en regard des questionnements environnementaux à l’ère de l’Anthropocène. Il porte attention au rapport au savoir environnemental qui s’y déploie, aux rôles et à la place joués par les temporalités environnementales dans les projets d’habiter les territoires de vie. Un autre pan de ses recherches porte sur les politiques publiques relatives à l’éducation et à la formation relatives à l’environnement qu’il envisage à l’aune de l’étude critique des discours.

Détails de l’événement

Engagement de la Jeunesse autochtone féminine dans une perspective de justice sociale et environnementale à travers une démarche théâtrale | Conférence publique | 27 mars 2024

Nous avons eu le plaisir d’accueillir Patricia-Anne Blanchet, conseillère en pédagogie autochtone, doctorante et chargée de cours à la Faculté d’éducation de l’Université de Sherbrooke, dans le cadre d’une conférence publique.

Visionner la conférence

L’expression artistique, plus précisément le théâtre social, apparait comme un moyen radicalement pacifique d’affirmer la souveraineté narrative de la jeunesse autochtone féminine. Cette approche offre des conditions propices pour dénoncer, dans une perspective écoféministe, les forces d’oppression coloniales que subissent les femmes autochtones et qui affectent les territoires. Ces productions théâtrales se déploient à travers une démarche de création collective basée sur la théâtralisation de récits de vie. Elles puisent aux racines de l’identité culturelle des femmes autochtones, participant à la coconstruction d’une écodramaturgie du mythe porteuse d’une esthétique du sacré. L’analyse d’un modèle pédagogique de création holistique inspiré des principes en pédagogie autochtone et d’approches narratives décoloniales permettra d’illustrer cette thématique.

Patricia-Anne Blanchet est conseillère en pédagogie autochtone à la Faculté d’éducation de l’Université de Sherbrooke. Elle y coordonne le comité M8wwa ᒪᒧ mamu qui œuvre, avec de nombreux partenaires autochtones, à la sensibilisation de la communauté universitaire ainsi qu’à l’inclusion des perspectives autochtones dans la formation à l’enseignement. Chargée de cours, doctorante et artiste-pédagogue, elle est membre du Centre de recherche collaborative autochtone – Atalwijokadimek de l’UdeS. Ses intérêts de recherche portent sur l’éducation artistique et l’oralité en contexte autochtone. Dans une posture d’humilité culturelle, Patricia-Anne agit également comme consultante et conceptrice pédagogique pour diverses organisations autochtones (La Boîte rouge vif, Centre des Premières Nations Nikanite, Regroupement des Centres d’amitié autochtones du Québec, etc.).  

Détails de l’événement