CALL FOR PAPERS – EDUCATIONAL ACTION RESEARCH

EDUCATIONAL ACTION RESEARCH

SPECIAL ISSUE

Call for Papers


Participatory Research to Address Climate Change and Sustainability

Recent activism by young people throughout the world protesting government inaction on climate change and threats to biodiversity reflects a growing awareness of the looming crisis facing the global community with immense and imminent environmental, economic, social, health, and cultural impacts. We invite submissions for a Special Issue of Educational Action Research focused on school and community-based action research projects designed to promote greater awareness and activism in addressing climate change and promoting environmental sustainability.


This special issue will address a range of questions, including, but not limited to: what grassroots initiatives, youth-led projects, and other strategies have been developed to engage citizens in communities and schools in demanding action from governments and corporations? What participatory projects have been carried out to promote individual, community and organizational change and with what results? How have arts-based projects and other creative approaches to participatory research and action contributed to encouraging new ways of tackling the problems of global climate change?


Beyond local, regional and national initiatives, we especially encourage submissions that reflect the international impacts of climate change and innovative strategies for addressing the global dimensions of this issue.
We welcome research papers that report on action research related to climate change and sustainability (maximum of 8,000 words including references). In addition, we invite short communications raising relevant questions, describing local school and community practitioner-led initiatives, or reporting preliminary works from the field (maximum 2,000 words including references). Both types of submissions will be reviewed through our normal process.


There is a two stage process for submission. The first stage is submission of abstracts for proposed articles. These should be submitted to the journal e-mail address: ear@nottingham.ac.uk by no later than the 31st July 2019. These abstracts should be no longer than 250 words. We will contact successful authors within 2 weeks of submitting their abstracts.


Contributions for this Special Issue should be submitted through the EAR online system (https://mc.manuscriptcentral.com/reac) by no later than October 15, 2019. If you have any questions please feel free to contact Mary Brydon-Miller (mary.brydon-miller@louisville.edu).


“Et si la recherche scientifique ne pouvait pas être neutre?” Sous la direction de Laurence Brière, Mélissa Lieutenant-Gosselin et Florence Piron en libre accès intégral.

Le Centr’ERE a co-organisé le lancement du livre Et si la recherche scientifique ne pouvait pas être neutre? publié aux Éditions Sciences et bien commun, en mai 2019.

Né d’un colloque tenu en 2017 à Montréal, ce livre propose les réflexions et analyses sur ces questions de 25 autrices et auteurs issus de sept pays. Études de cas, analyses réflexives et discussions théoriques s’entrecroisent pour permettre une réflexion collective approfondie sur ces enjeux anciens, mais constamment renouvelés, notamment dans le contexte du nouveau statut précaire de l’expertise scientifique dans l’espace public.

Vous pouvez vous procurer le livre via ce lien.

APPEL À TEXTES – Numéro 15 de la Revue Approches Inductives


Les entretiens individuels et de groupe dans les recherches inductives
Directeurs du numéro : Jason Luckerhoff, François Guillemette et Anik Meunier

Deux numéros de la revue Recherches qualitatives portant sur les entretiens de groupe (Guillemette, Luckerhoff et Baribeau, 2010; Luckerhoff, Guillemette et Baribeau, 2011) ont contribué à mettre en lumière le fait que l’entretien, autant individuel que de groupe, constitue le dispositif le plus utilisé en recherche qualitative. Les appellations pour le désigner sont nombreuses et renvoient à des postures épistémologiques aussi nombreuses. Baribeau, Luckerhoff et Guillemette (2010) invitaient les chercheurs à adopter l’appellation « entretien » parce qu’elle identifie clairement le caractère coconstructif de l’interaction qui est vécue entre les chercheurs qui veulent comprendre un phénomène et les personnes qui le vivent. En plus de spécifier les différences entre l’entretien individuel et l’entretien de groupe, les auteurs des différents articles ont présenté plusieurs façons d’organiser et de mener les entretiens. Ces deux numéros avaient surtout porté sur l’histoire du dispositif, sur ses ancrages épistémologiques, sur les nombreuses appellations en usage et sur des aspects singuliers concernant l’animation ou l’analyse. Pour un numéro de la revue Approches inductives, nous sommes maintenant intéressés à recevoir des textes portant spécifiquement sur l’animation d’entretiens individuels et de groupe dans le cadre d’approches inductives, sur l’analyse des données suscitées dans le cadre d’entretiens individuels et de groupe et sur les projets de recherche qui intègrent des données suscitées par ces dispositifs.


La revue Approches inductives est une revue savante francophone qui réunit des articles évalués par les pairs portant sur l’induction en méthodologie du travail intellectuel, c’est-à-dire dans les enjeux méthodologiques de la recherche scientifique et les enjeux pédagogiques reliés à la construction des connaissances. Les contributions empiriques, théoriques, historiques, conceptuelles et critiques concernent le projet épistémologique qui renverse, en quelque sorte, l’ordre traditionnel de la démarche hypothético-déductive. Une approche inductive, autant en recherche qualitative qu’en recherche quantitative, consiste à donner priorité aux données, à l’expérience vécue, au terrain, pour ensuite avoir recours aux savoirs constitués dans un processus de construction de connaissance. De plus, la revue est résolument interdisciplinaire. Les approches interdisciplinaires favorisant un certain scepticisme méthodique invitent les chercheurs à se référer à des perspectives et à des paradigmes différents, ceux-ci étant généralement dans une relation critique réciproque. La revue s’adresse aux chercheurs, aux étudiants universitaires des cycles supérieurs et aux intervenants concernés par les objets de recherche abordés dans les articles.

Échéance : Les textes devront être soumis au plus tard le 16 septembre 2019 à revueai@uqtr.ca

Pour les directives aux auteurs, consulter le site web : http://www.uqtr.ca/revueai

Seminario sobre la institucionalización de la educación ambiental entre América Latina y Quebec | 26 juin 2019

Dans la foulée du développement et de la diffusion du projet de Stratégie québécoise d’éducation en matière d’environnement et d’écocitoyenneté, ce séminaire du Centr’ERE a ouvert un forum de discussion à distance sur la situation politique et sociale dans laquelle se déploie l’éducation relative à l’environnement au Québec et dans plusieurs pays d’Amérique latine.

Il s’agissait d’approfondir les échanges déjà initiés entre divers partenaires du Centr’ERE œuvrant en Amérique latine et issu.es de diverses institutions : la Administración Nacional de Educación Pública [ANEP] en Uruguay, la Universidade Federal de Minas Gerais, la Universdade Estadual de Maringá (UEM), la  Universidade Federal de Paraná (UFPR) et la Universidade de São Paulo au Brésil, ainsi que la Universidad distrital de Bogotá « Francisco José de Caldas » en Colombie. Nous avons abordé notamment les questions que soulève l’institutionnalisation de l’ERE, selon une diversité de contextes et de dispositifs envisagés. 

  • Le mercredi 26 juin 2019, de 13h30 à 17h
  • Université du Québec à Montréal, Local N-3785 (Pavillon des sciences de l’éducation, 1205 rue Saint-Denis)
  • Consulter le programme du séminaire

Rencontre autour du phénomène de « l’écoanxiété » | 26 juin 2019

Depuis bientôt un an, les jeunes réagissent de façon impressionnante et soutenue aux appels de plus en plus insistants de la communauté scientifique internationale concernant l’urgence écologique, en particulier celle qui est associée aux changements climatiques. Dans ce contexte, plusieurs dénoncent les discours cadrés sur la seule responsabilisation individuelle des problèmes et des solutions, et tous réclament un engagement de la part des décideurs.

Une telle situation d’urgence et le constat de l’inertie politique engendrent chez certain.e.s une montée de l’appréhension, une inquiétude profonde, voire une détresse psychologique associée à ce qu’on nomme désormais l’« écoanxiété ». Il semble qu’une telle réaction ne soit pas limitée à des faits anecdotiques; elle devient un réel phénomène social, qui affecte les jeunes de façon particulière. Par ailleurs, les jeunes qui s’engagent dans la militance, en marge de leurs activités scolaires ou académiques, risquent fort de se retrouver en situation d’épuisement. Cela interpelle au premier plan le monde de l’éducation : comment accueillir ce phénomène d’« écoanxiété » et accompagner les jeunes dans leur désir d’appréhender au mieux les enjeux socioécologiques en général ?

Afin d’alimenter la réflexion collective sur la question, et en réponse aux appels récents de mouvements étudiants, le Centr’ERE a organisé le mercredi 26 juin dernier une rencontre où les participant.e.s, étudiant.e.s, enseignant.e.s et autres intervenant.e.s des milieux éducatifs du secondaire, du cégep et de l’université, étaient invités à raconter leur expérience, à témoigner de leurs observations et à partager leurs souhaits et recommandations.

Deux objectifs étaient poursuivis:
1. Clarifier l’impact psychosocial de la problématique des changements climatiques chez les jeunes ;
2. Identifier des approches et éventuellement des stratégies éducatives ou des modes d’accompagnement permettant de mieux accueillir et aborder la question de « l’écoanxiété », des multiples formes d’évitement et de l’« épuisement militant ».

Avec la présence, entre autres, de :
Lucie Sauvé, Directrice du Centr’ERE-UQAM ;
France Landry, psychologue, et Chantal Oligny, conseillère en orientation, des Services à la vie étudiante – Services-conseils de l’UQAM.

Un compte-rendu sera publié sous-peu.

  • Le mercredi 26 juin de 17h à 19h30
  • Université du Québec à Montréal, Local N-8150 (Pavillon des sciences de l’éducation, 1205 rue Saint-Denis)
  • Entrée libre
  • Événement Facebook

Anne Deslauriers publie un essai associant arts plastiques et socioécologie

Anne Deslauriers, doctorante en études et pratiques des arts à l’UQAM et membre du Centr’ERE vient de publier un fort bel ouvrage aux Éditions JFD : La grande migration : les arts plastiques pour un monde meilleur.

En observant les formations de bernaches dans le ciel, l’autrice a trouvé l’inspiration pour sa proposition de création.

La bernache, véritable figure de la migration, allait devenir pour l’artiste un véhicule sensible tout indiqué pour accueillir une multitude de témoignages et de réflexions autour des enjeux difficiles qui découlent du contexte contemporain de la crise migratoire.

Anne Deslauriers décrit ainsi la démarche créative de cette expérience qui s’est avérée riche en humanité :

« Au sein de ce projet, des questions délicates allaient être soulevées : la crise migratoire actuelle, la crise identitaire et culturelle de certains peuples, ainsi que d’autres réalités sociales et environnementales.

Quelques mois plus tard, un projet d’arts plastiques prenait vie dans plusieurs écoles à travers la province. Les bernaches se sont envolées, empruntant trois trajets différents pour effectuer leur parcours migratoire. S’arrêtant d’école en école, les bernaches étaient soignées par ceux qui les accueillaient et repartaient plus nombreuses vers d’autres lieux. Sur leur corps, des marques identitaires et culturelles réalisées par leurs créateurs.

Ainsi, les bernaches se sont multipliées. Animées par la couleur, la beauté de leurs différences et le désir de rencontrer l’autre, elles ont parcouru plus de 3 000 km. Leur voyage achevé, les bernaches retournaient à ceux qui les avaient mises au monde : enfants, adolescents, adultes et aînés. »

Anne Deslauriers enseigne les arts plastiques au secondaire depuis une vingtaine d’années. Elle complète présentement son doctorat en études et pratiques des arts. Ses travaux de recherche actuels visent à arrimer l’éducation artistique et l’éducation relative à l’environnement par la modélisation d’une pratique en enseignement des arts plastiques dynamisée par des questions socioécologiques.

Vous pouvez vous procurer La grande migration : les arts plastiques pour un monde meilleur  via ce lien.

Décès de Robert Litzler, pilier de l’Éducation relative à l’environnement

Le Centr’ERE a le regret d’annoncer le décès de Robert Litzler, figure très importante de l’Éducation relative à l’environnement au Québec et en Francophonie, le 23 juin dernier.

Nous sommes très nombreux à nous recueillir autour de sa belle lumière. Robert Litzler aura marqué nos trajectoires, de diverses façons. Il mérite vraiment tous nos hommages. Rarement rencontre-t-on une âme aussi intègre et intégrale, aussi authentique et engagée.

Son énergie, sa passion, sa confiance en notre capacité d’«y » arriver… nous ont porté.e.s au cours de toutes ces années. Robert fait si étroitement partie de notre histoire collective autour de l’éducation relative à l’environnement. Certes, nous le manquerons beaucoup. Mais il nous lègue l’élan de son courage et de son espoir.

Un IMMENSE MERCI très cher Robert!

Nous nous inspirerons de ta grande générosité. Nous tenterons d’être à la hauteur de la vision que tu as portée et de vivre cette solidarité que tu as toujours travaillé à tisser !

Toutes mes pensées vers Janine et la famille !

Lucie Sauvé

Je viens d’apprendre la très triste nouvelle du décès de Robert. C’est une grande perte. Je n’oublierai pas son énergie positive, son dynamisme et son engagement pour mobiliser les acteurs de l’éducation relative à l’environnement. L’histoire de l’ERE au Québec et dans la francophonie est marquée par son apport.

Il nous aura beaucoup appris aussi d’humanité et de solidarité.

Il nous manquera.

Isabel Orellana

Quel étonnement!

Quelle tristesse!

Quels souvenirs!

Ce fut au tout début des années 1980, 1982 probablement, que je rencontrai cet éducateur remarquable, alors qu’il m’enseigna comme chargé de cours, dans le cadre du cours de chimie organique, obligatoire au baccalauréat en biologie de l’UQAM. Ce fut une expérience mémorable avec un pédagogue engagé, ouvert et rigoureux qui savait concocter des examens qui permettaient de vérifier si nous avions vraiment intégré et compris. Bref, un homme que j’ai rencontré il y a 37 ans… C’est finalement sa pédagogie de professeur de chimie qui a laissé des traces les plus fécondes et profondes en moi, comme étudiant et aussi comme professeur maintenant.

C’est heureux ainsi qu’un éducateur marque par son action éducative. Je ne sais à combien de reprises j’ai relaté les cours, les examens et les retours sur les examens que préparait et animait Robert. Remarquable pédagogue engagé et passionné.

Tom Berryman

Mario Salomone publie un livre sur la justice sociale et environnementale


Mario Salomone, président du Réseau international d’éducation relative à l’environnement (WEEC) et chercheur associé au Centr’ERE, vient de publier un ouvrage (en italien) sur la justice sociale et environnementale :

Giustizia sociale e ambientale (livre complet en PDF)
par Mario Salomone (2019), Napoli : Éditions Doppiavoce.

« La disuguaglianza mondiale di reddito e di ricchezza è un fenomeno che ha assunto dimensioni gigantesche e crescenti dagli anni ’80 del XX secolo, quando politiche neoliberiste e il trionfo del finanzacapitalismo hanno iniziato a infliggere colpi mortali ai diritti umani e al sistema di protezione sociale conquistato tra Ottocento e Novecento nei paesi sviluppati, perpetuando parallelamente lo sfruttamento del resto del globo. Questo libro ne indaga le lontane origini, fin dal Neolitico, e le svolte recenti, mostrando lo stretto rapporto tra giustizia, libertà, democrazia e uguaglianza. Ma, sostiene Mario Salomone, c’è un altro nesso troppo trascurato e che è invece fondamentale per assicurare all’umanità lavoro, equità, pace, vero benessere: quello tra giustizia sociale e giustizia ambientale, tra economia ed ecologia. La storia dell’espansione occidentale e l’avvento di un’epoca che è stata battezzata “Antropocene” o “Capitalocene” è una storia di saccheggio, violenza (la “necropolitica”), scambio ecologicamente ineguale, precarizzazione, devastazione ambientale, che sta producendo riscaldamento globale, esodi biblici, conflitti. Senza una vera conversione ecologica non sarà possibile trovare il giusto equilibrio tra i processi vitali del pianeta Terra e i bisogni di un’umanità che a metà secolo toccherà i dieci miliardi di persone, e quindi non sarà nemmeno possibile dare una risposta di giustizia a quel 99% di esseri umani che pagano il costo dell’inaccettabile ricchezza dell’1%. »

Lancement de la Stratégie à la Bibliothèque de l’Assemblée nationale | 8 mai 2019


La Coalition Éducation-Environnement-Écocitoyenneté , mise en place et coordonnée par le Centr’ERE, a organisé le lancement de sa proposition de Stratégie québécoise d’éducation en matière d’environnement et d’écocitoyenneté, à la Bibliothèque de l’Assemblée nationale à Québec le 8 mai 2019. Y ont participé plusieurs élu.e.s de l’Assemblée nationale et autres décideurs et décideuses du monde de l’éducation et de l’environnement. Y ont participé de nombreux membres (chercheurs et partenaires) du Centr’ERE.

Le lancement de cette importante proposition, désormais présentée comme un « livre vert », a offert notamment l’occasion d’entendre plusieurs élu.e.s se prononcer une première fois sur la nécessité de promouvoir cette dimension de l’éducation fondamentale au sein de notre société éducative et sur l’importance de s’engager dans une collaboration en vue  d’une déclaration de l’Assemblée nationale.

Colloque Québec-Cuba : Patrimoine et environnement | Aux 500 ans de La Havane, histoire, mémoire, défis

Ce colloque a été organisé dans le cadre de collaborations entre l’Institut des sciences de l’environnement et le Centre de recherche en éducation et formation relatives à l’environnement et l’écocitoyenneté (Centr’ERE, sous la responsabilité d’Isabel Orellana) de l’Université du Québec à Montréal avec le Bureau de l’Historien de La Havane et la Sociedad civil patrimonio, comunidad y medio ambiente, de Cuba. Il a été appuyé par le Programme de collaboration Québec-Cuba du Ministère de relations internationales et de la Francophonie du Québec, par le Programme LOJIQ du gouvernement du Québec, ainsi que par le Bureau du Québec à Cuba (MRIF). L’événement poursuivait les objectifs suivants : Contribuer à enrichir les réflexions sur une gestion du patrimoine qui intègre les préoccupations environnementales actuelles urgentes et la qualité de vie de la population et sur les défis relatifs à la transformation du patrimoine en objet touristique et économique ; Valoriser et consolider les échanges et collaborations Québec – Cuba.

Jeudi 30 et vendredi 31 mai 2019, La Vieille Havane, Cuba

Objectifs :
– Contribuer à enrichir les réflexions sur une gestion du patrimoine qui intègre les préoccupations environnementales actuelles urgentes et la qualité de vie de la population et sur les défis relatifs à la transformation du patrimoine en objet touristique et économique
– Valoriser et consolider les échanges et collaborations Québec – Cuba

À souligner la présence de Lucie Sauvé, directrice du Centr’ERE, qui a présenté la conférence de clôture Territoire et patrimoine : entre identités et engagement socioécologique, de Mathieu Dormaels, du Département d’études urbaines et touristiques, avec la conférence Récits patrimoniaux : des constructions nationales au développement local dans le cadre du panel Patrimoine, processus de colonisation – néo-colonisation et construction de nouveaux récits, animé par Isabel Orellana du Centr’ERE et de Robert Hausler, professeur de l’École de technologie supérieure de l’Université du Québec, avec la conférence L’apport de la dynamique des écosystèmes à une évolution technologique dans une perspective d’écoresponsabilité. Alain Caron, du Département d’études urbaines et touristiques a animé un itinéraire de découverte  La Havane, patrimoine historique, architectural, culturel et environnemental. À souligner aussi la participation au sein du comité organisateur de cet événement, de Pamela Ngoga, diplômée de la maitrise en Droit en politique internationale, des étudiants Matheus Rocha-Lott, de la maîtrise en sciences de l’environnement et Sara Tamizi, de la maîtrise en éducation de l’UQAM et la participation active durant tout l’événement, de la professeure Anne Latendresse, du Département de géographie. 

En plus de conférences, deux parcours d’exploration ont été proposés. Un premier, dans la Vieille Havane et le secteur industriel de la baie de La Havane et le deuxième, dans l’Universidad de las Artes, animé par des professeurs de la Faculté de conservation du patrimoine culturel de cette institution.  Aussi, en parallèle, une foire environnementale citoyenne a été organisée, qui a permis de montrer des initiatives citoyennes issues des quartiers, qui tentent de contribuer à résoudre des problématiques environnementales urbaines.

L’événement, coordonné par la professeure Isabel Orellana et par Alain Caron, pour la partie québécoise, a été associé par cette équipe au cours ENV773M – Environnement, développement et patrimoine : Québec-Cuba du programme de maîtrise en sciences de l’environnement de l’Université du Québec à Montréal, qui se déroule à Cuba chaque été, sous leur responsabilité. Les 11 étudiants inscrits à ce cours ont donc participé activement à toutes les activités du colloque.

Les approches historique, artistique, philosophique, scientifique, éducative, d’exploration et de découvertes et autres, ont permis d’aborder diverses dimensions et enjeux associés aux questions de patrimoine et d’environnement : histoire, mémoire, bien commun, identité, paysage, justice sociale, développement, développement communautaire, etc.

L’événement a été clôturé par un cocktail offert par le Bureau du Gouvernement du Québec à La Havane avec la participation de sa directrice, Mme Joanne Desnoyers. Cette activité a été accompagnée par la musique de Manon Brunelle, artiste du Québec et ses musiciens et le Duo Caliz, de Cuba.

Télécharger le programme ici

INFORMATIONS
orellana.isabel@uqam.ca – caron.alain@uqam.ca