Dans le contexte actuel, les risques d’une telle stratégie commerciale sont en effet multiples. Parmi ceux-ci, il y a la perte de souveraineté juridique, énergétique et opérationnelle du Québec qui résulterait de la « dérivation » permanente de capacités hydroélectriques et de transport actuellement en exploitation, désormais asservies aux livraisons prévues dans ces contrats commerciaux. Implicitement, lorsque Hydro-Québec polarise ainsi l’essentiel de son avoir propre en direction de la construction de futurs complexes hydroélectriques, il prive la restructuration de l’économie du Québec de capitaux et de ressources stratégiques et retarde indûment la mise en oeuvre immédiate d’une véritable transition énergétique cohérente, efficace et équitable au Québec.